Pour empêcher les désordres des combattants de son parti, l’UDPS, le Président de la république Felix Tshisekedi a donné ordre aux policiers d’ence
Pour empêcher les désordres des combattants de son parti, l’UDPS, le Président de la république Felix Tshisekedi a donné ordre aux policiers d’encercler le siège du parti et de se mettre aux différents carrefours des rues de la commune de Limete pour éviter les débordements de ces derniers. C’est cette situation qui prévaut ce matin, lundi 18 mars 2019, dans cette partie de la capitale de la RDC.
Cela fait suite à la publication provisoire des résultats des élections sénatoriales, le vendredi 15 mars 2019, à l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Les militants de l’UDPS ont manifesté dans certaines avenues de la capitale jusqu’à aller de détruire le siège du PPRD situé sur l’avenue Sendwe. Ils ont en même temps abimé les dossiers qui étaient dans les divers bureaux de ce siège.
Au niveau de la 12ème Limete, les combattants ont exprimé leur mécontentement auprès du chef de l’Etat suite au comportement de leurs députés provinciaux lors des élections sénatoriales. Ils ont clairement exprimé qu’ils ne veulent plus du régime de Kabila ni de ses sénateurs, en tenant entre leurs mains des morceaux des plantes et des bouts des papiers où l’on pouvait lire « Nous demandons l’invalidation des députés provinciaux de l’UDPS, motif : corruption pour le vote de sénateurs »
Cependant, certains combattants de l’UDPS ont dénoncé le fait que le président Félix Antoine Tshisekedi n’est qu’un représentant d’un autre président. Selon eux, Tshisekedi est manipulé par les accords qu’il a signés avec son prédécesseur.
Dans la foulée, d’autres militants ont dit qu’ils ont souffert pendant 37 années et ils ont eu toutes sortes de gaz juste pour que le pouvoir présidentiel leur parvienne. L’UDPS n’est pas un parti de la médiocrité ni celui du partenariat. Ils trouvent absurde qu’aucun député provincial de l’UDPS ne soit élu sénateur. Ils ont clairement demandé au président de la République Démocratique du Congo d’écouter sa base et de chasser ces médiocres sénateurs qui veulent revenir de nouveau dans les institutions du pays.
Selon quelques jeunes de l’UDPS, le président intérimaire de leur parti, Jean Marc Kabund, a dit que tous les députés provinciaux qui ont été corrompus doivent être suspendus. Par contre, d’autres voix s’élèvent parmi les combattants pour exiger le départ de Jean Marc Kabund pour avoir trahi la démocratie de l’UDPS.
DADA Babala (Stagiaire)
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