Alors que les femmes à travers le monde combattent pour le respect de leurs droits, la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé vient d’être condamné
Alors que les femmes à travers le monde combattent pour le respect de leurs droits, la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé vient d’être condamnée par le tribunal correctionnel de Nanterre en France pour des agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses, une sentence qui vient de tomber ce mardi 18 mars 2019 à Paris.
La parole se libère de plus en plus dans l’industrie musicale et cinématographique en Afrique. Cet artiste musicien congolais qui a fait et fait danser le monde entier par sa belle mélodie qui loue la femme et dont la plupart de ses mélomanes sont de femmes s’avère être contradictoire.
Poursuivi pour agressions sexuelles commis en région parisienne sur quatre de ses danseuses, Koffi a fait face à des accusations qui datent de 2002 et 2006. Son procès est un symbole du mouvement Metoo et de ce combat mené par des victimes d’agressions sexuelles qui osent désormais briser l’omerta du silence.
Même si le mouvement reste encore très timide sur le continent africain, le mois dernier, lors du Fespaco de Ouagadougou, le plus grand festival de film africain, les langues ont commencé à se délier. Devant un parterre d’invités de marque, deux actrices ont accusé des cinéastes de harcèlement sexuel et d’agressions contre elles. L’une d’elles, selon RFI, Nadège Beausson Diagne, a lancé le slogan Memepaspeur pour briser un tabou dans l’industrie du cinéma.
Prisca Materanya
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