Des magasins, supermarchés et boutiques tenus par des libanais, indo-pakistanais et chinois sont fermés depuis le matin du lundi 11 mars 2019 suite à
Des magasins, supermarchés et boutiques tenus par des libanais, indo-pakistanais et chinois sont fermés depuis le matin du lundi 11 mars 2019 suite à la grève des travailleurs congolais. Ces derniers disent en avoir assez de la rémunération de misère que leur imposent leurs employeurs et de mauvaises conditions de travail. Ils demandent à ce que l’autorité compétente puisse intervenir.
C’est principalement dans les magasins au Marché central de Kinshasa « Zando » que se poursuive le mouvement de grève entamé depuis le lundi matin. Ce mardi matin, alimentations, quincailleries, boutiques situées principalement sur l’avenue du Commerce n’ont pas ouvert. Des dizaines de travailleurs ont parcouru des principales avenues des alentours pour manifester leur colère et veiller qu’aucun commerce n’ouvre.
D’après Melle Vanessa, caissière dans un super marché tenu par des libanais au centre-ville, les conditions de travail qui leur sont imposées ne méritent pas le salaire qu’ils reçoivent, d’où la raison de leur revendication.
Pour elle, il n’y a que : « l’amélioration des conditions de travail, mais aussi l’exécution du décret n°18/017 du 22 mai 2018 portant fixation de « SMIG » à 5$ au taux de 1415 FC pour tous les travailleurs du secteur de Commerce y compris les travailleurs placés (Sous-traitant) 3ème Palier 7.075 FC à partir du premier janvier 2019 qui nous fera changer d’avis ».
Selon les grévistes, le dernier décret concernant les salaires des travailleurs, dans le domaine de Commerce, les moins gradés (les balayeurs, nettoyeurs, emballeurs etc.) doivent recevoir 296 653,50 FC le mois, à pour les plus gradés notamment les gérants, directeurs de service un maximum de 315 453,5 FC le mois. Malheureusement aucun d’eux n’ait payé selon ce décret, confirment les grévistes.
Ces travailleurs disent être toujours en attente d’un mémo qui avait été déposé depuis la fin du mois de février 2019 au cabinet du président de la République Félix Tshisekedi par des membres de l’organisation syndicale.
Prisca Materanya
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