Toujours pas de compromis entre les employés des Indopakistanais et Chinois. Sortis dans les rues depuis le lundi 1er avril 2019, leurs travailleurs
Un magasin des Indo-pakistanais au Centre ville de Kinshasa
Toujours pas de compromis entre les employés des Indopakistanais et Chinois. Sortis dans les rues depuis le lundi 1er avril 2019, leurs travailleurs continuent de faire leur grève jusqu’à ce que cette revendication obtienne gain de cause. Ces employeurs étaient en réunion le mercredi 30 avril 2019 et ne se sont pas encore mis d’accord sur l’augmentation de la rémunération de leurs travailleurs.
Selon Jules Kasongo, cambiste sur l’avenue de Commerce, les indo-pakistanais et les chinois étaient en concertation pour trouver un compromis entre eux dans le but de fixer un salaire raisonnable pour leurs employés. Malheureusement cette réunion a accouché d’une souris parce que certains employeurs n’ont pas approuvé la somme que leurs collègues ont proposée. Donc ils se sont séparés en queue de poisson.
Suite à cela, les policiers étaient éparpillés dans toute l’étendue du Marché central de Kinshasa et massivement au croisement des avenues Bokassa et de Commerce pour empêcher les employés de troubler l’ordre public. Ces employés devenaient de plus en plus agressifs.
D’après une autre source, ces travailleurs devraient percevoir au moins 10 dollars par jour pendant 26 jours. Ce qui n’est pas le cas avec ce qu’ils reçoivent comme salaire présentement. Or, tout a été déjà établi par le ministère du Travail, mais ces Indopakistanais et Chinois ne l’appliquent pas.
Junior Ntambwe, surnommé communément Coopérant à Kinshasa, estime que la situation risque de persister jusqu’à la semaine prochaine. Il propose une intervention du ministère de Travail pour trouver une solution à ce problème ou interdire toute activité commerciale au pays à tous ces étrangers.
Dada Babala
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