Le 02 Avril de chaque année le monde entier célèbre, la journée internationale de l’autisme. Cette journée est une occasion pour soutenir des personn
Le 02 Avril de chaque année le monde entier célèbre, la journée internationale de l’autisme. Cette journée est une occasion pour soutenir des personnes avec autisme et leurs parents en vue de les aider à assumer leurs responsabilités. A cause de leur différence, les autistes ont besoin d’un instruction spécialisée.
L’autisme est une maladie neurologique qui affecte le fonctionnement du cerveau, le système immunitaire et biologique. C’est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de 3 ans. Il est caractérisé par trois éléments cumulatifs: un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement.
Les manifestations de l’autisme peuvent varier d’un enfant à l’autre et chez un même enfant dans le temps.
Un enfant différent pour une école spécialisée
Mme Nadine Wauters, promotrice de l’école « Les Amis de Daniel », une école de l’enseignement spécial pour enfants avec handicap mental explique que la plupart de ces enfants sont hyperactifs, ils ne connaissent pas de limites, ni de dangers. Ce sont des enfants difficiles à maîtriser et à calmer. D’où il leur faut une surveillance permanente pour éviter des accidents au quotidien.
Une école spécialisée est importante pour ces enfants, car l’école brise la différence et permet à tout enfant d’avoir une éducation, un encadrement et une instruction qui lui permettra d’être utile à la société, d’après Mme Wauters. ‘‘L’autisme est une indisposition qui évolue, s’améliore, se résorbe dans le temps et avec le temps. C’est dans la durée qu’il faut envisager la restructuration de l’autiste’’, a-t-elle mentionné.
Un encadrement : de la maison à l’école
Un bon encadrement est celui qui est soutenu en famille. Selon Mme Wauters, la première étape est celle de l’acceptation. Les parents de ces enfants doivent les accepter tels qu’ils sont et les aider à s’améliorer en les envoyant dans des écoles spécialisées. A l’école, ces enfants pourront apprendre des métiers qui leur permettront de devenir autonomes. L’encadrement est un travail qui doit se faire à deux niveaux: à la maison et à l’école. Cette collaboration permet de se rendre compte de l’évolution des enfants et de constater le changement.
A Kinshasa, il y a très peu de centres, moins encore d’écoles pour enfants autistes, le gouvernement n’a pas de programme d’accompagnement ni de prise en charge de ces enfants. Une prise en charge globale permettrait l’accompagnement médico-social, sur le plan éducatif, psychologique, sur l’apprentissage des gestes quotidiens et des gestes d’hygiène.
Pétronelle Lusamba
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