Ne tirez pas sur la CENCO !

Une levée des boucliers contre la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) se fait remarquer. Certaines personnes s’acharnent sur elle après l

RDC : La corruption érigée en système malgré les alertes de l’Episcopat depuis plusieurs décennies
MISSION D’OBSERVATION ELECTORALE CENCO-ECC Communiqué N° 008/MOE CENCO-ECC/octobre/2023
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Une levée des boucliers contre la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) se fait remarquer. Certaines personnes s’acharnent sur elle après la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018. La CENCO en général, et son Secrétaire général en particulier sont pris pour cibles dans différents médias de la capitale.

La CENCO est traînée à la boue suite à sa constante recherche de la justice, de la vérité, de la démocratie, d’un Etat de droit en RDC. Les princes de l’Eglise ont décidé de se mettre du côté du peuple pour défendre ses intérêts.

En 2006 et en 2011, la CENCO avait déployé des observateurs mais elle n’était pas en mesure de connaître la vérité des urnes. Cette fois-ci, elle a décidé de se doter d’une mission d’observation digne de ce nom pour avoir un mot à dire sur la vérité des urnes.

Si la CENI avait annoncé la victoire du candidat n°13 à la présidentielle, tous ceux qui tirent à boulets rouges sur la CENCO allaient la soutenir pour lui demander d’aller jusqu’au bout. Mais comme c’est un autre candidat qui a été proclamé, ils remuent ciel et terre pour faire taire la CENCO.

L’Episcopat congolais, il faut le dire, est demeuré constat dans sa quête de la justice, de la vérité, de la démocratie, d’un Etat de droit pour le Peuple Congolais. De Mobutu jusqu’à Joseph Kabila, il n’a pas hésité de dire tout haut ce que les autres affirment en cachette. L’Episcopat congolais est le dernier rempart d’un peuple meurtri par plusieurs années de mauvaise gestion de la chose publique.

Le mal de la CENCO c’est d’avoir tenu à connaître la vérité et rien que la vérité sur ce qu’a été le choix du Peuple Congolais lors des scrutins du 30 décembre 2018.

Si la victoire revient au candidat n°20, comme le dit la CENI, la CENCO ne peut qu’applaudir. Seulement, elle demande à la CENI de confirmer cette victoire en publiant les résultats de vote dans les circonscriptions électorales  comme ce fut le cas en 2006 et en 2011.

Quel péché a donc commis la CENCO si elle continue de rechercher la vérité comme elle l’a toujours fait ? A bon entendeur…

La Rédaction

 

 

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