La reprise des cours dans les institutions de l’Enseignement supérieur et universitaire qui devrait avoir lieu le lundi 07 janvier 2019 a finalement
La reprise des cours dans les institutions de l’Enseignement supérieur et universitaire qui devrait avoir lieu le lundi 07 janvier 2019 a finalement eu lieu le lundi 14 janvier 2019, comme l’avait décidé le ministre sortant de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU). Le report était dû à la situation politique de notre pays, marquée notamment par la publication des résultats des élections du 30 décembre 2018.
Au sein de l’Institut supérieur de commerce (ISC), deux étudiants de la faculté des Sciences commerciales ont affirmé que les cours ont repris, mais ils ne se donnent pas selon l’horaire établi par l’institution. Selon ces derniers, le lundi 14 janvier 2019, les étudiants étaient là, mais il n’y avait pas cours, et le mardi 15 Janvier 2019 sur les quatre heures des cours, ils n’ont assisté qu’à trois heures.
Par contre l’assistant Mubesala Oscar a déclaré qu’à l’ISC les cours ont repris sauf que, la décision de l’État de repousser cette reprise a perturbé le calendrier académique de leur institution, surtout pour ceux qui vont faire la session de février. Comme ce retard est inévitable, la section est dans l’obligation de réaménager l’horaire pour la session de février.
Certains professeurs de l’ISC affirment que les étudiants ne remplissent pas les auditoires suivant le nombre effectif des étudiants en plein temps des cours, et cela pour plusieurs raisons, notamment la délibération finale de l’année passée n’a pas encore eu lieu jusque là ; d’autres ne veulent pas car ils attendent la publication des résultats définitifs du scrutin présidentiel du 30 décembre 2018 pour débuter les cours sans crainte. Ce fait ne permet pas aux professeurs de donner les cours suite au faible nombre des étudiants dans les auditoires.
A l’Institut supérieur pédagogique de Kinshasa (ISP Gombe), les cours ont repris en bonne et due forme, sauf que les professeurs sont en désolation du report des cours qui a perturbé leur calendrier académique. Ils ont décidé d’accélérer avec les matières car ils redoutent d’autres obstacles politiques qui pourront encore retarder l’enseignement. Au cas contraire, s’ils n’arrivent pas à épuiser les matières prévue pour cette année, que le ministre de l’ESU ne presse pas les institutions universitaires à clore les activités académiques avant le 31 juillet de cette année. Il doit tenir compte de ce retard.
Dada Babala (stagiaire)
COMMENTS