Les vendeurs et vendeuses de différents marchés de la capitale congolaise ont observé une grève le lundi 16 juillet 2018 suite à la hausse de taxe par
Les vendeurs et vendeuses de différents marchés de la capitale congolaise ont observé une grève le lundi 16 juillet 2018 suite à la hausse de taxe par l’hôtel de ville. Auparavant le ticket d’étalage coûtait 500 Fc, 400 Fc et même 300 Fc selon différents marchés de la ville, actuellement le ticket revient à 1000Fc et 1200 Fc.
Au marché Livia situé dans la commune de Masina/ Petro-Congo, la hausse est partie de 400 Fc à 1200 Fc, les vendeuses ont respecté cette grève et réclament absolument la baisse de cette taxe.
Annie Mbuyi, une vendeuse des épices dans ce marché, révèle qu’il est impossible pour elle de payer cette taxe par jour, du fait que les marchandises de première nécessité provenant de notre propre pays coutent très chères. Aujourd’hui, elle achète le filet d’oignons à 60.000 Fc, huile de palme de 25 litre à 24.000Fc, ciboulette par boite revient à 15.000 Fc, filet d’ail à 30.000 Fc, et filet de tomates à 45.000 Fc. Cette situation inquiète les vendeurs de Kinshasa.
« Je bénéficie presque de rien et avec le peu que je gagne je me bats pour élever mes enfants qui sont orphelins de père. Nous demandons à l’autorité urbaine de revoir cette mesure, car la maintenir c’est nous amener en faillite » dit –elle.
Par ailleurs, au marché Gambela, les vendeurs se sont mobilisés pour déferler vers le Palais du peuple pour exprimer leur désidérata auprès des élus, ils ont été brutalement dispersés par des éléments de la Police nationale Congolaise (PNC).
Parmi les causes de cette manifestation, un syndicaliste signale que la non application de la loi interdisant l’exercice des petits commerces par les étrangers, violant ainsi la constitution et défavorisant, par la même occasion, les nationaux.
Outre les revendications des commerçants, s’ajoutent les différentes taxes et impôts que doivent payer les commerçants ambulants et autres petits commerçants entre les mains des policiers. Dossier à suivre.
Ruth Lutu/stagiaire
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