Les travaux de sauts-de-moutons : un calvaire pour les habitants de Tshangu

Ils sont désormais des milliers à faire les pieds le matin comme le soir sur le tronçon compris entre le marché de la Liberté et Kingasani ya suka sur

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Ils sont désormais des milliers à faire les pieds le matin comme le soir sur le tronçon compris entre le marché de la Liberté et Kingasani ya suka sur le boulevard Lumumba. Les habitants du district de la Tshangu vivent un calvaire depuis le début des travaux de sauts-de-moutons dans ce coin de la ville.

embouteillage à Tshangu

Embouteillage sur le boulevard Lumumba à Pascal

En effet, les deux bandes des deux sens du boulevard sont fermées et cela crée des embouteillages terribles des véhicules et de personnes. Les gens sont obligés de descendre des véhicules pour faire le pied, car en marchant on met moins de temps à atteindre sa destination. Un spectacle désolant…

« Il n’y a pas de route secondaire qui peut permettre aux usagers de la route pour dévier et arriver à leur destination à temps…. C’est  inconcevable, comment on peut soumettre les gens à une gymnastique pareille », se plaint un chauffeur.

Selon un vendeur du marché de Pascal dans la commune de Masina, ces travaux sont venus encore empirer la situation. « Ce tronçon est souvent victime des embouteillages monstres même avec toutes les quatre bandes de part et d’autre. Mais avec la barricade sur les deux bandes c’est encore plus grave. Ces embouteillages ont toujours été une aubaine pour les voleurs, chaque jour  les gens se font voler de l’argent, des téléphones, etc.», confie-t-il.

« Je pense que les autorités devraient revoir le cas de Tshangu concernant les travaux de Sauts- de- mouton. Comme c’est l’unique route, j’ai mis quatre heures au volant, de Kingasani au quartier un/ N’Djili, c’est intenable. Je me suis résolu de ne plus venir avec ma voiture de ce côté-ci. Désormais, s’il faut que je vienne à Tshangu j’opterais pour le transport en commun ou le taxi moto », confie Patrick Tanga, un usager de la route.

Face à ces embouteillages, les chauffeurs de transport en commun craignent de s’y retrouver coincés et gaspiller du carburant. Et cela influe sur le coût de transport qui double ou triple.

Cette situation met en difficulté des voyageurs qui veulent atteindre l’aéroport de N’djili. Ce tronçon est le seul qui relie le centre ville et la périphérie Est de Kinshasa, étant donné que la voie ferrée ne fonctionne plus depuis plus de cinq ans.

Pétronelle Lusamba

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