Les services du Ministère de l'Intérieur ont annoncé sur les ondes des radions de proximité et confirmé la détermination de M. Henri Mova Sakani a en
Les services du Ministère de l’Intérieur ont annoncé sur les ondes des radions de proximité et confirmé la détermination de M. Henri Mova Sakani a en finir avec les embouteillages monstres qui obstruent les avenues et rues de Kinshasa la capitale le mardi 17 avril 2018. Le ministère a déjà épinglé deux fléaux qui sont les tracasseries policières et la méconduite notoire des conducteurs de véhicules notamment les chauffeurs de transports en commun privés et autres chauffeurs de camions remorques.
Dans son programme, le ministre veut moraliser les agents de l’ordre surtout ceux qui sont affectés à la réglementation routière. Ces agents de l’ordre sont de la Police nationale qui relève du Ministère de l’Intérieur. L’Autorité politique veut lutter contre ce comportement. Le scandale offert au quotidien a dépassé les bornes car les agents de la police routière ne se cachent plus pour une corruption à ciel ouvert. Occupés à leurs tractations monnayées avec les chauffeurs, ils négligent souvent leur mission principale qui est de privilégier la fluidité du trafic. Aux heures de pointe, ils sont peu nombreux aux carrefours et autres ronds points importants de la ville. Dans l’autre volet, le Ministre de l’Intérieur compte travailler avec l’Association des Chauffeurs du Congo, Acco, pour mener une campagne de sensibilisation au respect du Code de la route. Des violations au jour le jour et surtout au vu des policiers occasionnent des bouchons évitables. Des véhicules roulent impunément en double file et parfois en triple file. Des bouchons sont ainsi visibles sur l’autoroute urbaine, le Boulevard Lumumba à la hauteur du Marché de la Liberté. Des actions concertées vont bientôt être lancées.
Aveu d’impuissance des autorités municipales
Médard Motemona, ministre provincial du transport a déclaré au même moment dans d’autres radios de proximité son impuissance à résoudre le problème des embouteillages dans la capitale congolaise. Il a stigmatisé les mêmes insuffisances humaines des policiers et des conducteurs de véhicules mais il a reconnu son impuissance face aux contraintes techniques qui sont entre autres des routes abîmées, des rares routes goudronnées presque toutes concentrées au centre-ville, des ronds points inexistants aux croisements des grands artères, et autres oublis de modernisation routière.
Demi terrain et surcharge des véhicules
Tout en demeurant sceptiques, des usagers de transport en commun, demandent en plus de surmonter des embouteillages, de lutter contre des pratiques condamnables par le Code de la route. Des transporteurs ont depuis peu habitué les usagers au demi terrain qui est la subdivision des courses de taxis et autres taxis bus en plusieurs tronçons. les Kinois savent que l’on ne peut pas prendre un taxi et dépasser un rond point. La course s’arrête net et reprend au delà. Maintenant, les chauffeurs de taxi ont repris leur détestable habitude de mettre deux passagers à côté du chauffeurs et quatre passagers au siège arrière des voitures. Au lieu de quatre mille francs par courses, ils gagnent régulièrement six mille francs. Un simple calcul montre que les passagers doivent payer 750 francs par individu pour contenter ces transporteurs. « C’est un appel déguisé à l’augmentation des prix de transports » ont constaté désabusés les navetteurs.
Rombaut Kamwanga
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