Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés annonce son déploiement à Kamanyola

« En plus de l’appui médical, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) qui n’était pas présent au niveau de Kamanyola a dépêché

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« En plus de l’appui médical, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) qui n’était pas présent au niveau de Kamanyola a dépêché une équipe, a déclaré le chargé de communication du HCR, Simon Lubuku, le mercredi 20 septembre 2017, lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco. Nous avons des collègues qui sont sur place pour suivre la situation. Comme on a dit que la situation est précaire, nous avons envoyé des bâches pour les réfugiés burundais qui sont à l’extérieur de la base de la MONUSCO. Deux cents bâches ont été distribuées. Deux cents autres sont en route pour être distribuées. Les collègues du HCR ont rendu visite aux réfugiés demandeurs d’asile qui sont en détention pour essayer de parler avec eux et apporter un appui psycho-social à ces réfugiés. Nous sommes en train de sensibiliser sur l’intérêt et l’avantage de l’enregistrement biométrique et de la relocalisation. Ça c’est très important par rapport à ce groupe de réfugiés qui était à Kamanyola ».

En ce qui concerne le rapatriement, le chargé de communication du HCR estime que l’heure n’est pas encore à la promotion du rapatriement, car les conditions ne sont pas réunies pour aborder ce sujet actuellement. Toutefois, a ajouté Simon Lubuku, s’il y a un réfugié ou un groupe de réfugiés qui veulent, de manière volontaire, retourner chez eux et que le HCR est informé, nous allons voir, sans promouvoir, comment les aider à repartir. Mais pour l’ instant, on ne parle pas de rapatriement des réfugiés burundais.

Le HCR explique la présence de réfugiés burundais hors des camps

La fixation du site de refuge est-il tributaire de la volonté des refugiés ou du HCR? A cette question, le chargé de communication du HCR, Simon Lubuku, a d’abord fixé l’opinion des journalistes, en ces termes : « Lorsque les réfugiés arrivent dans un pays, il faut les mettre dans un périmètre de sécurité loin de la frontière et c’est le gouvernement qui donne le lieu pour installer un site ou un camp de réfugiés et le HCR, qui appuie le gouvernement, vient avec tout ce qui est nécessaire pour une vie dans un site ou dans un camp. Maintenant, les réfugiés sont aussi libres d’aller ou de ne pas aller vivre sur les sites, selon leurs besoins ou selon les affinités. Parce que généralement, les réfugiés quand ils arrivent, ils trouvent des populations frères, sœurs de l’autre côté de la frontière. Donc, ils sont libres de rester ou de ne pas rester sur le camp. Mais lorsque l’assistance est organisée dans le camp, c’est pour que tous les réfugiés puissent se retrouver dans le camp pour une meilleure gestion. Donc, les réfugiés sont, dans une certaine mesure, libres de vouloir aller ou de ne pas aller dans le camp, mais lorsque le gouvernement décide et l’assistance est prévue dans le camp, il est bon pour eux de se retrouver dans le camp ».

Rombaut Kamwanga

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