A « l’approche des échéances électorales de décembre 2018, il était important pour les membres du Comité Laïc de Coordination (CLC) de réfléchir afi
A « l’approche des échéances électorales de décembre 2018, il était important pour les membres du Comité Laïc de Coordination (CLC) de réfléchir afin d’approfondir ou d’intensifier leurs stratégies de mobilisation en vue de garder sa forme pour des éventualités à venir », a déclaré Julien Lukengo, un des cadres du CLC à l’agence de presse Dia-Cenco.
Ce mouvement d’intellectuels catholiques, initiateur des manifestations pacifiques à la fin du décembre 2017 et début 2018 qui ont rencontré un vif succès à cause de sa forte mobilisation et de son caractère pacifique, dans le chef de l’opinion tant nationale qu’internationale, ont été suspendues au mois de mars dernier par le CLC, en vue de laisser du temps nécessaire aux parties prenantes de trouver des solutions à cette crise essentiellement électorale dont le pays est plongé.
Des actions de grande envergure à venir
Au cours d’une petite réunion stratégique le mercredi 06 juin 2018 avec ses principaux points focaux, le CLC a annoncé toute une série d’actions non violentes notamment : « la reprise de sonnerie de cloche et affichage des banderoles avec des messages reprenant certaines dispositions phares de l’Accord de Saint Sylvestre dans toutes les paroisses de l’archidiocèse de Kinshasa, distribution des flyers avec des messages interdisant à l’actuel président hors mandat de briguer un troisième mandat et la révision constitutionnelle, des journées de jeûne et prière, chemin de la croix et des séances de formation sur les méthodes non violentes à l’endroit des chrétiens », ont révélé certains membres du CLC au cours de la réunion.
Rappelons que les membres dirigeants de ce mouvement qui, à la suite du message des évêques de la CENCO, exige l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre, sont depuis un certain temps sous les projecteurs de la justice et vivent en clandestinité. Et cette situation ne les empêche à poursuivre leur combat.
Personne ne doute que la mise en œuvre de ces actions non violentes pourrait rencontrer une forte adhésion de la population surtout en ce moment où toutes les voix s’accordent pour dénoncer à l’unanimité, une éventuelle candidature du président Kabila et la révision constitutionnelle.
Junior Kitambala
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