Les sénatoriales de mars 2019 avec leurs résultats déséquilibrés ont interpellé plus d'un activiste de la Société civile sur le devoir des électeurs d
Les sénatoriales de mars 2019 avec leurs résultats déséquilibrés ont interpellé plus d’un activiste de la Société civile sur le devoir des électeurs de surveiller les agissements de leurs représentants dans les organes délibérants. Les sénatoriales de Kinshasa questionnent les Kinois.
De façon quasi unanime, les membres des mouvements et autres associations de la société civile, interviewés par l’Agence Dia, veulent interrompre le mandat en cours de l’élu au comportement aberrant. Les membres de la Société civile ont été interviewés dans leur bureaux, au sortir des messes de ce dimanche 31 mars 2019 et dans plusieurs sessions de formation des Associations et Ongs de la capitale Kinshasa.
Des activistes de la Société civile pour le contrôle et le renvoie des élus en cours de mandat
D’aucuns des activistes interviewés ont déclaré à la presse confessionnelle qu’ils ne souhaitent pas attendre la fin légale du mandat de l’élu. D’autres moins extrémistes veulent accompagner l’élu en amont et en aval dans ses tâches de législateur. Les interviews se sont déroulées dès la proclamation des résultats des sénateurs élus jusqu’aux ateliers de formation des membres du Bureau de liaison du Parlement, BLP, du 13 au 23 mars 2019, et autres sessions de réflexion des membres du Centre d’étude pour l’action sociale, CEPAS du 25 au 27 mars 2019.
Dans le lot, des activistes des droits de l’homme et des membres des structures d’action et d’appui à la démocratie
Dans le premier lot des activistes de droit de l’homme sont montés au créneau pour dénoncer les dérives des élus particulièrement des députés provinciaux accusés par des candidats sénateurs rebutés par une pratique de corruption sans fards. M. Christopher Ngoy de la Synergie de la Société civile a d’abord qualifié le mouvement d’humeur des militants, de vigilance populaire et de contrôle citoyen des élections. Il compte mener des plaidoiries pour faire adopter une résolution de renvoi du représentant du peuple de son assemblée lorsqu’une pétition populaire atteint et surtout dépasse le nombre de voix qui l’ont élu dans cette instance législative. Me Yves Biasalu, coordonnateur national de Dyvma, Dynamique des Vigiles du Mandat, prône une disposition de révocation populaire des représentants du peuple dans les diverses assemblées. La Dyvma compte lancer à la fin de ce mois d’avril 2019, une pétition pour récolter 100.000 signatures afin de proposer une incise dans l’article 110 la constitution de la RDC. Me Biasalu a déclaré: » La pétition adressée au Bureau de l’Assemblée nationale de la RDC demandera d’insérer au dixième point de cet article la révocation populaire »
Dans la perspective de l’accompagnement des élus à tous les niveaux
Dans les assisses respectives du Bureau de liaison avec le Parlement, Blp, du 18 au 23 mars 2019 sur la remise à niveau de ses moniteurs de Kinshasa, de Kenge et de Matadi, et du Centre d’étude et d’action sociale, Cepas, sur la redevabilité des autorités, du 25 au 27 mars 2019, les participants ont aussi réfléchi sur la surveillance des élus en cours de mandat. Les participants à ces travaux du Blp et du Cepas, ont décidé d’accompagner les élus dans les organes législatifs. Les participants à la session de la redevabilité du Cepas ont surtout visé la sensibilisation du public par la connaissance des textes de loi dont la constitution de la RDC. Les moniteurs du Blp ont eux axé leurs résolutions à l’accompagnement desorganes législatifs et délibérants. Ils veulent dès le départ influencer l’élaboration des lois en faveur de la population, suivre pas à pas leur cheminement jusqu’à l’adoption du texte de loi. Ils veulent aussi suivre son application par l’Exécutif.
Rombaut Kamwanga
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