« L’angoisse d’un africain face aux enjeux du multiculturalisme », est le thème que le révérend père Tshisuaka a exploité pour inviter l’Afrique à rev
« L’angoisse d’un africain face aux enjeux du multiculturalisme », est le thème que le révérend père Tshisuaka a exploité pour inviter l’Afrique à revaloriser le christianisme pour une humanité sans racisme ni tribalisme, gage du développement durable. C’était au cours d’une conférence-débat organisée le lundi 30 juillet 2018 par le Centre d’Information et d’Animation Missionnaire (CIAM) dans la salle de conférence de la paroisse Saint Joseph de Matonge à Kinshasa.
S’inspirant des expériences du philosophe allemand d’origine cubaine Raoul Corneille Bentacourt dans son livre sur : « La philosophie interculturelle. Penser autrement le monde », le révérend père Pierre Tshisuaka de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (CIM), a plaidé afin que l’Africain bannisse son angoisse et valorise les acquis du multiculturalisme.
Fans africains lors de la CAN
D’aucuns n’ignorent de nos jours les incidences et impacts du multiculturalisme dont le racisme et le tribalisme, mal vaincus dans nos continents, communautés et milieux des vies. « Nous n’avons à notre disposition que des paroles pour éteindre cette angoisse et essayer de valoriser les acquis du multiculturalisme », a soutenu le père Tshisuaka.
L’orateur du jour a cependant démontré haut et fort que l’échec ou le retard du progrès africain est sans doute, la banalisation du christianisme ou encore son recours à la théologie fortement basée sur l’inculturation. Et parallèlement à l’Europe, le père Tshisuaka estime que : « si l’occident a acquis le progrès que nous connaissons, au point technique, culturel et économique, la raison principale c’est le christianisme ».
Et de poursuivre qu’il y a d’ailleurs « une équipe de savants chinois qui ont fait de recherches pour expliquer la supériorité de la culture occidentale sur la leur. Est-ce que ce sont leurs armes, l’économie ? Après 20 de recherches, ils ont compris que la force de l’occident résidait dans le christianisme. Et quant l’Afrique se met à saboter la religion, c’est comme si on se tirer une balle dans le pied », avait conclu le père.
Les participants à cette rencontre culturelle de haut niveau ont été invités à valoriser les acquis du multiculturalisme en vue d’une coexistence pacifique, gage de la paix durable et de bannir avec l’historicité de la théologie radicale ayant contribué à la ruine de l’Afrique.
Junior Kitambala
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