Les balles ont crépité ce mercredi 20 mars 2019 aux installations de digital Congo radio télévision sur avenue flambeau numéro 4, à Gombe. La Garde ré
Les balles ont crépité ce mercredi 20 mars 2019 aux installations de digital Congo radio télévision sur avenue flambeau numéro 4, à Gombe. La Garde républicaine commise à la sécurité de cette chaîne a ouvert le feu contre les journalistes, inoffensifs, qui manifestaient pacifiquement pour réclamer leurs arriérés de 14 mois de salaire. Suite à la répression de la Garde républicaine (GR), ces professionnels des médias ne comptent pas à en rester là, ils sont dans les démarches avec leur avocat pour saisir les autorités compétentes.
Les grévistes trouvent déplorable ce geste lâche de leur employeur qui a bénéficié de leurs services au sein de cette chaine. « Nous allons saisir, avec notre avocat, l’auditorat militaire. Nous pensons que la justice doit punir ces militaires qui ont gaspillé les munitions, une cinquantaine de balles, pouvant servir à Béni et dans tout l’est de la RDC. Entretemps, on continue le combat », promet un journaliste de Digital Congo télévision.
Ces coups de feu semant la panique, les grévistes se sont dispersés. Ils sont déçus de constater qu’au lieu de trouver des solutions aux revendications légitimes du personnel, l’employeur fuit ses responsabilités. Ces travailleurs estiment que cela ne devait pas continuer parce qu’ils ont épuisé toutes les procédures… « Ça c’est ce qu’on appelle l’exploitation de l’homme par l’homme ».
D’après certaines sources, les grévistes voulaient couper le signal mais ceux-ci réfutent ces accusations disant que personne n’a voulu couper le signal, car ce serait une infraction.
« Notre objectif était de faire sortir nos collègues qui tiennent à ce jour l’antenne, ce qui fragilise notre revendication », a déclaré une journaliste.
Un technicien en est sorti avec une égratignure, mais il n’y a pas eu de mort d’homme ni de blessé grave si ce n’est que du traumatisme.
Pétronelle Lusamba
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