A Kinshasa, journée internationale de la jeune fille a été célébrée le vendredi 11 octobre 2019 dans l’enceinte du lycée du Sacré-Cœur dans la commune
A Kinshasa, journée internationale de la jeune fille a été célébrée le vendredi 11 octobre 2019 dans l’enceinte du lycée du Sacré-Cœur dans la commune de la Gombe. Cette journée a été célébrée avec faste sous l’impulsion de la ministre d’Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant, Béatrice Lomeya Atilite . « Education de la jeune fille, un gage de développement de la RDC » tel est le thème national qui découle du thème internationale qui est « Les filles : une force libre et inarrêtable ».
Cette célébration intervient dans un contexte, où l’enseignement de base redevient gratuit en RDC, d’où il n’y a pas de prétexte pour que la jeune fille ne bénéficie pas d’une bonne scolarité.
Selon le chef de la province éducationnelle de la Lukunga, sur un total de 478 582 élèves, 250 329 sont des élèves filles, soit 52.3% d’élèves. Il reconnait que grâce à la gratuité de l’enseignement, les effectifs des élèves filles connaissent un accroissement spectaculaire.
Intervenant à l’occasion de cette journée, Mme Béatrice Lomeya Atilite, Ministre du Genre famille et enfant a exhorté les filles à mettre beaucoup de sérieux dans leurs études, à s’émanciper et à s’épanouir afin que leurs potentialités se transforment en richesses.
« L’adoption par l’Onu de la journée dédiée à la jeune fille est une véritable occasion d’attirer l’attention du monde sur la situation actuelle des filles et sur leurs droits », a-t-elle soutenu. Elle a indiqué que c’est aussi une occasion pour le gouvernement de la république d’investir sur les filles afin de permettre de développer leur potentiel au sein de la communauté.
« Cependant une éducation de qualité et de compétences adéquates sont essentielles dans la mesure où elles préparent les filles à la vie active et leur permet de tirer partie des possibilités d’emploi afin de faire de leur carrière un moyen de différents parcours et des opportunités positionnelles », a martelé Mme Béatrice Lomeya
Tout en saluant les efforts déjà consentis par le gouvernement en matière de la gratuité de l’enseignement, Mme Béatrice Lomeya a lancé un vibrant appel aux différents partenaires (agences et systèmes des Nations unies, les organisations de la société civile et toutes les parties prenantes) de s’engager à placer les adolescentes au cœur des efforts en faveur du développement durable, cela en faisant des investissements importants suivant à la fois leur présent et leur avenir. Car dit-elle « le sort de la jeune fille n’est pas rose ».
Cette célébration est à sa 8ème édition. Elle a permis aux jeunes filles de prendre connaissance de l’existence de cette journée qui leur est dédiée par les Nations Unies. Ces élèves filles ont pris conscience qu’elles sont capables de participer significativement au développement, leurs droits à la protection et à l’éducation sont absolument à assurer et à préserver.
Pétronelle Lusamba
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