Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo a été libérée après 7 ans de détention

Dans son allocution à la Nation le lundi 06 août 2018, à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire,  le président Alassan

Les évêques Ivoiriens prônent un apaisement pré-électoral
Eternelle Afrique subsaharienne, des membres du PDCI de Bédié font allégeance à Ouattara dans le nouveau gouvernement ivoirien
Spot avec la chanson Miss lolo : l’artiste Meiwey réclame 4 millions de dollars à Vodacom Congo

Dans son allocution à la Nation le lundi 06 août 2018, à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire,  le président Alassane Ouattara  avait annoncé l’amnistie de 800 personnes dont l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo.

Arrêtée en 2011 avec son mari Laurent Gbagbo, elle avait été condamnée en 2015 à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

«J’éprouve un sentiment de joie, de bonheur, c’est un grand jour pour la Côte d’Ivoire» a confié à France 24  l’ex première dame.

Ancienne page tournée et place à la nouvelle

Libérée le mercredi  08 août 2018 après sept ans de détention, Simone Gbagbo a immédiatement  évoqué devant ses partisans une «nouvelle page» pour son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), dans son premier discours public.

«L’ancienne page est tournée, militants, levez-vous pour une nouvelle page, on est parti sans arrêt, on est parti, on est parti!», a-t-elle déclaré sous les ovations, s’exprimant seulement quelques minutes, visiblement émue par l’accueil chaleureux de ses sympathisants.

Libre en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo reste poursuivie par la CPI qui a délivré contre elle un mandat d’arrêt en février 2012. Mais le président Ouattara a affirmé en 2016 qu’il «n’enverrait plus d’Ivoiriens» à la CPI, estimant que son pays avait désormais une «justice opérationnelle».

La question de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, après la décennie de crise politico-militaire qui a déchiré le pays, était considérée jusqu’à présent par les observateurs comme un point noir du bilan d’Alassane Ouattara, dont le régime est accusé par l’opposition d’avoir pratiqué une «justice des vainqueurs».

Junior Kitambala

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE