Spot avec la chanson Miss lolo : l’artiste Meiwey réclame 4 millions de dollars à Vodacom Congo

La star ivoirienne Meiwey se trouve devant les juges avec la marque qui diffusait sa chanson « Miss Lolo » dans l’un de ses spots publicitaires. Il demande 4 millions de dollars américains de dommages et intérêt à l’opérateur téléphonique Vodacom. L’artiste affirme qu’entre les deux parties, aucun contrat n’a été passé, mais Alain Yav de la société de production Pygma Communication dément les propos de l’artiste. De son côté, Vodacom confirme à l’artiste qu’un contrat aurait été conclu avec un intermédiaire qui s’est présenté au nom de JPS Production alors qu’il n’était pas habilité à le faire.

Meiwey, la star ivoirienne

Meiwey, à la fois interprète et producteur exécutif de ce titre, souhaitait normalement, qu’il ait un contrat tripartite entre le producteur du spot, son coproducteur JPS Production et lui. « Comme cela n’était pas le cas, mon problème, c’est que ma chanson a bien été utilisée, et que mes droits n’ont pas été respectés », précise la star ivoirienne.
Les deux parties en conflit, l’artiste Meiwey et l’opérateur téléphonique Vodacom, étaient le mardi 14 novembre 2017 devant le tribunal de Kinshasa, pour trancher ce litige qui les oppose depuis le 25 avril dernier, date à laquelle, une plainte a été déposée par son avocat. La célèbre chanson, « Miss Lolo », diffusée dans une publicité, faisait la promotion du téléphone Smart Mini 7. Le spot était produit par Pygma Communication, le leader de la branche publicité et communication en Afrique centrale.

Dans sa déclaration dans Jeune Afrique, l’ivoirien Meiwey était correct : « Nous avons signé un contrat avec Hurikan Group, qui a fourni les preuves qu’ils avaient les droits de la musique. L’album a été produit par JPS Production, qui a cédé son portefeuille à la société Showbiz, lequel les a, à son tour, cédés à Hurikan Group ». Il prévient que sa demande n’est pas une question d’argent et assure vouloir frapper du poing sur la table au nom du respect des artistes en Afrique, qui trop souvent se laissent avoir ».

« Si jamais cela n’aboutissait pas en RDC, je porterais l’affaire devant les tribunaux français », promet Meiwey, qui assure ne pas être fermé à un arrangement à l’amiable avec l’opérateur, et n’exclut pas de recourir à d’autres juridictions s’il n’obtenait pas satisfaction à Kinshasa. Alain Yav, cofondateur de la société de production se dit cependant ouvert à une discussion avec le chanteur.

Gel Boumbe