La République démocratique du Congo compte se doter dans les mois à venir d’une stratégie de réduction des risques de maladies infectieuses transmissi
La République démocratique du Congo compte se doter dans les mois à venir d’une stratégie de réduction des risques de maladies infectieuses transmissibles entre les animaux, les êtres humains et l’environnement. C’est l’engagement pris par les différents experts à l’occasion de la célébration, le 3 novembre dernier, de la journée mondiale ‘’Une Santé’’. Le Représentant de l’équipe-pays des Nations Unies M. Yvon Edoumou l’a déclaré au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco.
L’officiel onusien a précisé que ces experts s’étaient retrouvés en vue de réfléchir sur la possibilité de mettre en place un cadre de collaboration interdisciplinaire en vue de lutter contre les maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme et vice versa en RD Congo. Au pays, la rage qui se transmet de l’animal sauvage à l’animal domestique atteint parfois l’homme dans les villes qui semblent bien démunies à part la capitale. Kinshasa
dispose d’un centre de vaccin antirabique alors que des villes et cités en sont dépourvues.
Initiée par la FAO, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Organisation mondiale de Santé Animale, la Journée mondiale « Une Sante » vise à promouvoir des initiatives capables de sensibiliser le public et les professionnels sur cette approche qui met en collaboration les disciplines de la santé humaine, animale et environnementale.
Rombaut Kamwanga
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