Pour la Ceni et le Ministère public "subornation de témoins égale corruption et en plus condamnation en première instance à la Cour pénale internation
Pour la Ceni et le Ministère public « subornation de témoins égale corruption et en plus condamnation en première instance à la Cour pénale internationale égale condamnation irrévocable » ont affirmé les militants du Mouvement de Libération du Congo. Ils ne sont pas découragés et l’ont montré dans leur réunion dès le samedi 1er septembre 2018.
La prise en considération d’un courrier formel est une immixtion politique selon le MLC
Les militants du MLC sont soutenus dans leur position par les propos des dirigeants. « L’examen de la requête du MLC à la Cour Constitutionnelle a permis à l’opinion tant nationale qu’internationale de découvrir le complot de la Majorité présidentielle qui instrumentalise la CENI. Cette dernière a reconnu avoir examiné les dossiers de candidatures non pas sur base de la loi électorale mais des injonctions du pouvoir en place sous forme de lettres du ministère de la justice. Ce qui a permis de déclarer irrecevable la candidature du sénateur Jean-Pierre Bemba », a dit le MLC dans un communiqué publié le samedi 1er septembre 2018 au sortir d’une réunion de son bureau politique dirigée par Mme Eve Bazaiba, la secrétaire générale du parti.
Le ministère public, à la suite de la Ceni, a demandé de déclarer irrecevable la requête de Jean-Pierre Bemba.
Le dossier du candidat du MLC, confronté aux experts de la CENI et au Procureur général près la Cour sur son invalidation, a été instruit à la chambre 2 de la Cour constitutionnelle. La CENI et le ministère public qualifient la condamnation de subornation de Bemba d’irrévocable et de corruption le rendant ainsi inéligible.
« La plénière de la CENI a été saisie par une voie formelle normale d’une correspondance lui notifiant un arrêt définitif de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale du 8 mars 2018, lequel arrêt a apporté des éléments nouveaux de travail à la CENI. Dans sa vérification de recevabilité, la CENI se base sur les articles 21 et 22 de la loi électorale qui jugent de la recevabilité et de l’irrecevabilité d’une candidature. Ces articles précisent qu’un dossier de candidature est déclaré irrecevable lorsqu’il contient un candidat inéligible », a argumenté le secrétaire exécutif national de la CENI.
Rombaut Kamwanga
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