L'obligation de peindre en jaune les voitures taxis et autres taxis bus a permis aux Kinois de connaître de façon plus précise le nombre de véhicules
L’obligation de peindre en jaune les voitures taxis et autres taxis bus a permis aux Kinois de connaître de façon plus précise le nombre de véhicules utilitaires affectés au transport public. La simple lecture du nombre B suivi neuf mille et dès sur la portière d’un taxi prouve que le nombre de taxis va au delà. Il faut ajouter les voitures-taxis aux chiffres précédés de A et celles des voitures aux chiffres précédés récemment de la lettre C. Malgré ce chiffre de dix mille, nombre de clients de taxis demeurent insatisfaits.
Des infrastructures dépassées par l’ampleur des voitures aux heures de pointe
Dans un rapide tour d’horizon, des Kinois habitués à utiliser des taxis n’ont cessé de se plaindre de la qualité du service offert. Les plaintes les plus évoquées sont la lenteur voire la disparition des voitures taxis aux heures de pointe. Au Centre ville où s’effectuent le plus grand nombre de courses vers les bâtiments administratifs où vers les centres commerciaux, des trajets de moins de 5 km prennent facilement plus d’une heure entre la Place Mandela et la Gare centrale. Alain un jeune cambiste exerçant non loin du Bâtiment de la Fonction publique s’est confiée à l’Agence DIA pour déplorer cette situation. Quand il est obligé de se déplacer pour se ravitailler au centre ville, il perd nombre de clients car il met trop de temps pour revenir à son poste. Des demandeurs de passeports aux Affaires Étrangères, obligés de faire la navette entre ce service et l’ANR font ce trajet à pied car les taxis disparaissent ces heurs là dans la Commune de la Gombe. Mme Henriette l’a appris à ses dépens. Elle a mis plus d’une heure à accomplir ce trajet en aller retour car elle avait des enfants en bas âge. Les courses Kintambo Magasin Gare Centrale , moins de 10 km sont très rares à partir de 11 heures. L’autorité municipale si pas nationale est appelée à élargir les routes et surtout à construire plus des routes de traverses. Les grandes routes de retour à la cité ont peu de branchements perpendiculaires. Deux principales routes du Centre ville vers les quartiers populaires comme Kasa Vubu et ex Huileries n’ont que l’Avenue Kabambare comme route de traverse et, après, elles croisent toutes deux le Boulevard Triomphal. Un embouteillage inextricable bloque les navetteurs tous les soirs, a constaté amèrement Jeannot,cadre aux horaires contraignants. « 20 dollars par voitures taxis dotées d’une numérotation, soit plus 200 mille dollars vont-ils améliorer la situation, » est la grande interrogation des clients de taxis.
Tenue et comportement ne reflètent pas la beauté des voitures peintes en jaune
« Depuis l’obligation de peindre les taxis en jaune, la vielle a une note de couleur chatoyante qui fait plaisir à voir » assurent nombre de clients fortement impressionnés par le coup de jeunesse de Kinshasa. « Les habits des chauffeurs taxis ne sont pas en accord avec la fraîcheur des voitures taxis », se désolent Mme Safi, revenue d’Afrique du Sud. « Même s’ils ne sont pas obligés de porter, chemises et cravates, dit elle, ils peuvent mettre des chemises propres et boutonnées. Ils ne doivent pas afficher leurs poitrines ». Enfin, Jean de Dieu a plusieurs fois demandé aux chauffeurs de taxis de ne plus se chamailler comme des chiffonniers quand d’autres chauffeurs les coincent car eux-aussi font la même chose peu de temps après. Il a quelque peu nuancé ses propos car en ville les grossièretés sont moins fréquentes. » Il y a des efforts dans la tenue surtout chez ceux qui stationnent près des grands hôtels » dit-il. Malgré les dix mille taxis, les chauffeurs taxis ont gardé les mauvaises habitudes de surcharger leurs véhicules comme entre ‘Sakombi’ et Delvaux. « A six, dont deux devant, vous payez 500fc et à quatre vous payez 700fc » a révélé Kibua infirmier à l’Hôpital Nganda, habitué de ce trajet. Doudou, chauffeur sur ce même trajet assure minimiser ainsi ses pertes.
Rombaut Kamwanga
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