L’archidiocèse de Kinshasa en croisade contre la spoliation du terrain du Grand séminaire Jean XXIII

Le Cardinal Fridolin Ambongo et Mgr Carlos Ndaka, respectivement Archevêque et Evêque auxiliaire de Kinshasa, sont descendus le mardi 19 juillet 2022 au Grand séminaire Jean XXIII pour barrer la route à la spoliation du terrain du Grand séminaire Jean XXIII.

Cette descente de ces princes de l’Eglise est consécutive à une action initiée le lundi 18 juillet 2022 par des hommes envoyés par John Nyakeru et un certain Gabriel Bondo de l’Agence nationale de renseignement (ANR), a dit l’abbé Christian Nganzain, Recteur du Grand séminaire Jean XXIII.

En arrivant sur les lieux, les hommes de John Nyakeru et Gabriel Bondo ont intimidé les sentinelles placées sur les lieux et cassé une porte en tôle construite par un locataire de l’archidiocèse pour commencer les travaux de leurs chantiers. Ils étaient conduits par un homme qui s’appelle Kamba.

En présence du chef de division du cadastre de la commune de Ngaliema, Kaniemesha, les Evêques ont échangé avec l’avocat de ces parties répondant au nom de Me Katako Okito. Ce dernier a affirmé que ses clients détiennent tous les titres leur octroyant ce terrain.

Le recteur du Grand séminaire a indiqué que l’archidiocèse de Kinshasa a des titres  de propriété qui datent de l’époque coloniale et est prêt à aller en justice contre quiconque pour protéger son bien.

Pour ceux qui connaissent le terrain, l’abbé Ngazain a signalé que le terrain du Grand séminaire s’arrête là où il y a un bâtiment des Adventistes. La partie que les spoliateurs veulent prendre est située juste à côté de l’église des adventistes.

Le Recteur du Grand séminaire a indiqué que des problèmes sur ce terrain ont commencé à se poser à partir du juin 2016. Jusqu’avant cette date, personne n’a contesté la propriété de l’archidiocèse sur cet espace.

Sur le champ, l’archidiocèse a commencé à construire en briques la partie où se trouvait la porte en tôle cassée par les hommes de John Nyakeru. Une façon pour lui de dire que celui qui se sentira lésé par cet acte n’a qu’à saisir la justice.

JRB