Pour bien fêter ses 50 ans, l’Ordre des médecins organisera un congrès en août 2018

Le président du Conseil National de  l'Ordre des médecins du Congo, le Dr Nsabi, a annoncé au cours d'une émission radiophonique le lundi 12 mars 2018

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Le président du Conseil National de  l’Ordre des médecins du Congo, le Dr Nsabi, a annoncé au cours d’une émission radiophonique le lundi 12 mars 2018 l’organisation d’un Congrès extraordinaire en août 2018 pour la révisitation des textes fondateurs de cet ordre créé il y a 50 ans.
Le Dr Nsabi a déclaré que la situation n’est plus la même qu’en 1968 à la création de l’Ordre des médecins. Le nombre de jeunes médecins a explosé ainsi que le nombre d’Ecoles ou Facultés formant les médecins en République Démocratique du Congo.

Dans son objectif principal de maintenir l’honneur et la moralité des médecins, l’Ordre veut toujours promouvoir la profession médicale. Il est le seul organisme habilité à inscrire les médecins au tableau national, ce qui leur permet d’exercer le métier au pays. Le Dr Nsabi a rappelé que sa structure veille toujours scrupuleusement sur l’éthique et la moralité.

Des nouveaux défis et des réponses nouvelles

Jeunes médecins prêtant serment

Jeunes médecins prêtant serment

Dr Nsabi a reconnu que l’Ordre doit faire face à de nouveaux défis, particulièrement la grande augmentation du nombre de jeunes médecins et surtout la disparité des formations données. Le délai d’octroi de nouveaux numéros d’ordre de médecins est passé de trois à sept mois voire plus pour les nouveaux médecins. Certains cas litigieux prennent plus de temps lorsque des éléments manquent comme certaines années de formation. Déjà, a concédé le président de l’Ordre, les Conseils provinciaux de l’Ordre des médecins ont l’autorisation de délivrer des numéros d’ordre à confirmer par l’Ordre national.

Il a affirmé qu’actuellement seules 15 Universités sur 55 disposent des structures viables pour former des médecins et comptent un personnel académique compétent. Il a déploré la délivrance des agréments de fonctionnement à des structures de formation non viables. Ainsi, il dénonce l’existence de faux diplômes et parfois des faux vrais diplômes signés par des autorités compétentes.

Devant cette situation confuse, le président Nsabi requiert la plus grande prudence dans l’examen de ce genre de dossier. Il compte proposer l’instauration systématique d’un test simple pour évaluer le niveau du médecin requérant. Les étudiants en médecine doivent être repérés dès la première année d’étude pour vérifier leurs cursus. De plus, l’Ordre des médecins va proposer l’imposition des cours et cycles de formation continue aux médecins déjà inscrits au tableau des médecins.

Des responsabilités attribuées à tort à l’Ordre des médecins

Le président de l’Ordre des médecins a récusé certains actes attribués à tort à la défaillance de sa structure. Les maladies nosocomiales contractées dans les hôpitaux ne sont pas de la responsabilité des médecins mais relèvent des propriétaires desdits bâtiments comme l’Etat ou des personnes privées. Des négligences peuvent être aussi dues à d’autres corps de métier médical comme des laborantins, des kinésithérapeutes ou autres. En réponse aux inquiétudes de certains sur le contrôle de l’Etat sur le Conseil national de l’Ordre des médecins, Dr Nsabi a révélé qu’un Haut magistrat a été nommé auprès de cette structure pour contrôler ses agissements.

Rombaut Kamwanga

 

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