L’Agence Congolaise de Presse devant le Palais de justice pour dire non à la spoliation de son immeuble

L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a organisé, le mercredi 25 juin, une marche pacifique de protestation dans l’avant midi contre la spoliation de so

Journée internationale des femmes 2019 : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement »
La police congolaise vise la fermeté, l’intégrité et l’impartialité dans la sécurisation des élections
Conduite médiocre des policiers congolais, les barrages érigés pour dépouiller la population

L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a organisé, le mercredi 25 juin, une marche pacifique de protestation dans l’avant midi contre la spoliation de son siège social situé sur l’avenue Tombalbaye, dans la commune de la Gombe. Agents et cadres de cette agence officielle de l’Etat congolais se sont massés devant l’entrée principale du Palais de la Justice où siège le Parquet de Grande instance de Gombe scandant de chansons pour dire non à la spoliation de l’immeuble abritant leurs services.

Bâtiment de l'ACP Kinshasa

Bâtiment de l’ACP Kinshasa

« Nous n’accepterons jamais que l’immeuble de l’ACP soit spolié par des antivaleurs et nous ne nous laisserons pas faire. Aujourd’hui, c’est l’ACP, demain sera le tour de la RTNC et, ensuite, ils seront capables de spolier même la parcelle de Parquet de grande instance, parce que c’est un réseau bien organisé qui dépouille l’Etat congolais de ses maisons. Nous n’avons jamais reçu une note de comparution au parquet de Grande instance et brusquement on vient nous déposer un arrêt déjà rendu », a déclaré Monsieur Jintex Bambi, vice-président du comité de syndicat de l’ACP.

Le président des syndicats de l’Agence Congolaise de presse, Monsieur Séraphin Tshikala a donné des précisions sur l’occupation de cette parcelle par l’ACP.

« L’immeuble a été attribué à l’ACP en 1973 par le président de la République, le Maréchal Mobutu. Et, depuis cette date, personne ne s’est présentée pour réclamer la propriété de la parcelle. Ce n’est que maintenant que les avocats d’un certain Mpanzu viennent exhiber le certificat d’enregistrement qui date de l’année 2017 alors que le nôtre est de 2016. Nous cherchons à rencontrer celui qui veut nous déposséder de notre siège, mais nous ne le voyons pas. Ne serait-il pas une personne fictive ? », a éclairé Séraphin Tshikala.

Selon l’avocat maison de l’Acp qui venait d’entrer en contact avec les juges qui ont rendu l’arrêt, bien qu’elle n’est pas citée dans le procès qui a mis en exergue les conservateurs des titres immobiliers de la Gombe, l’Agence Congolaise de Presse se trouve dans la rubrique « et consorts ».

Il précise par ailleurs que le procès qui devait avoir lieu ce mercredi est reporté au 27 juillet prochain. Et, comme Monsieur Mpanzu habite la commune de Ngaliema, les deux parties vont se retrouver au Tribunal de Paix de Ngaliema pour le volet pénal. Cela après avoir terminé avec le Parquet de Grande instance de la Gombe.

Une autre intervention est celle d’un journaliste qui a requis l’anonymat. Pour lui, c’est un réseau bien organisé au sein duquel, on retrouve différentes catégories des antivaleurs du régime d’hier. Ces derniers s’organisent pour déposséder l’Etat de ses maisons qu’ils considèrent comme « Biens sans maitre ». L’ACP n’est pas la première victime, ils en ont fait autant. S’ils réussissent le coup, ils vont vendre la maison à vil prix et partager le butin entre eux.

C’est vers 10 heures qu’ils ont regagné l’Agence Congolaise de Presse, leur lieu de travail pour préparer le bulletin de jeudi matin.

Gel Boumbe    

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE