Kinshasa/Limete : Les mamans du marché Forgeron se plaignent des vols

Kinshasa/Limete : Les mamans du marché Forgeron se plaignent des vols

Les mamans vendeuses du marché Forgeron, dans la commune de Limeté, se sont plaintes le mardi 26 juillet 2022 de vols de leurs biens par les enfants d

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Les mamans vendeuses du marché Forgeron, dans la commune de Limeté, se sont plaintes le mardi 26 juillet 2022 de vols de leurs biens par les enfants de la rue.  Ce matin, ils ont volé à l’une d’elles un sac avec de l’argent. C’était une somme estimée à 14000 Fc. Elle devrait acheter avec des épices et la pâte d’arachide. Elles disent que cette situation ne fait que s’empirer de jour au jour. Elles promettent  de s’en charger personnellement comme la police ne fait rien.

Signalons que la plupart  des enfants sont des enfants chassés ou ayant quitté d’eux-mêmes le toit familial suite à des nombreuses causes.

Un de ces enfants, Kenedi, 10 ans,  nous a raconté ce qui l’a poussé de quitter la maison de ses parents. « Après la mort de ma mère, mon père s’est trouvé une autre femme. Cette femme ne nous jamais apprécié. Mon frère et moi étions maltraités par notre marâtre chaque jour  après que mon père soit parti au travail. Elle nous faisait porter de choses lourdes.

« Mais nous allons chercher de l’eau très loin et elle nous dit bien avant que s’il n’y a pas de l’eau qu’on ne s’amuse pas de rentrer à la maison, sinon elle va nous taper et la punition serait de ne pas manger. Le soir, quand papa rentre, mon petit l’explique les détails de la journée, mais sa femme arrive et dit que c’est faux. C’était ainsi tous les jours. C’est ainsi que je m’étais alors décidé de me débrouiller moi-même à la rue. J’ai quitté la maison, j’ai pris mon petit frère, notre père ayant appris qu’on avait quitté, il ne nous a même pas cherché. Parfois, il nous voit quémander à la rue, si on l’appelle, il nous appelle des voleurs. Ce fait nous contraint de rester dans la rue ».                                                                                                                                                                                                                                                              Christelle komana binemo/ stagiaire de l’Université Saint Augustin  de Kinshasa

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