Le ministre de l’économie Joseph Kapika a indiqué le dimanche 18 mars 2018 dans une déclaration sur la chaine nationale congolaise, RTNC la hausse du
Le ministre de l’économie Joseph Kapika a indiqué le dimanche 18 mars 2018 dans une déclaration sur la chaine nationale congolaise, RTNC la hausse du prix du carburant sur toute l’étendue du territoire de la RDC. En effet, le litre de l’essence qui revenait à 1.810 Franc Congolais(FC) est passé à 1.890 FC et celui du gasoil est passé de 1.800 à 1.880 FC. Une augmentation de 80 FC sur le prix du litre du carburant que déplorent les consommateurs.
Kapika a assuré que ce changement du prix du litre de carburant à la pompe n’affectera pas le prix du transport en commun, décision qui révolte bon nombre des conducteurs de taxi bus abordé ce matin par le journal DIA.
« Moi, j’estime que cette décision est tombée de nulle part. Puisque le ministre était au courant de la situation, la moindre des choses à faire était de nous prévenir au moins quelques semaines avant par un arrêté, pour que l’on prenne nos précautions. Cette augmentation nous révolte surtout que le message n’a pas été vulgarisé et qu’en plus de cela nous n’avons pas le droit d’augmenter le prix du transport. C’est nous qui sommes pénalisés et non le gouvernement », désapprouve Coco Mubenga, chauffeur de taxi bus.
D’autres conducteurs du transport en commun ont par contre affirmé, avoir suivi le message du ministre Kapika ainsi que ses explications. Selon eux, déjà le samedi 17 mars une rumeur sur la hausse du prix de carburant circulait dans la ville. Cette rumeur, disaient-ils, leur a permis d’avertir leurs patrons sur l’incertitude de totaliser le versement journalier les jours à venir, ainsi éviter tout malentendu: « 80 FC fois le nombre de litre à consommer par jour c’est une somme considérable », ont-ils soutenu.
Selon le ministre Kapika, la hausse du carburant est attribuée à l’augmentation du prix du baril de pétrole qui a connu une hausse de plus de 50% à l’échelle internationale : «Le baril du pétrole est en augmentation. Il a dépassé le 50%. Il n’est que normal que nous ne puissions subir les caprices de cette loi de l’offre et de la demande. C’est-à-dire réajuster notre prix. Si nous ne le réajustons pas, nous ne saurons plus importer le carburant et il y aura pénurie», a expliqué le ministre.
Prisca Materanya
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