Des vendeurs de sachets d'eau dite pure à Kinshasa, principalement à la place UPN se sont montrés forts dubitatifs ce dimanche 22 avril 2018 quant à l
Des vendeurs de sachets d’eau dite pure à Kinshasa, principalement à la place UPN se sont montrés forts dubitatifs ce dimanche 22 avril 2018 quant à la réalisation de la mesure gouvernementale d’interdiction, de production et de commercialisation de produits en plastique non biodégradable.
La plupart de ces jeunes vendeurs de sachet d’eau froide ont reconnu ne pas être au fait de la décision du Gouvernement. Ils n’ont pas suivi les différentes communications des ministères de l’Industrie ou de l’Economie nationale d’ailleurs le plus souvent données en français. Tôt le matin, ils sont la plupart du temps sur les routes de Kinshasa, parcourant les marchés et autres lieux de grands attroupements. Souvent, ils courent le long des taxis et autres taxis bus pour vendre de l’eau aux passagers.
Sceptiques ou résignés
Beaucoup des revendeurs, des jeunes gens et quelques fois des femmes ou des enfants en bas âge, ont exprimé leur scepticisme. Ils sont convaincus que quelques temps après, des dérogations seront décidées pour des grandes entreprises. « Selon , les habitudes locales, ont – ils déclaré, cette mesure ne tiendra pas longtemps. Dans ce pays les lois et mesures gouvernementales prises par effet de mode tombent en désuétude sans bruit. »
Quelques vendeurs résignés ont annoncé déjà réfléchir à d’autres activités lucratives. Ils vont opérer la reconversion. Ils sont habitués à la recherche de tous moyens de survie dans cette capitale où la prime est accordée à celui qui sait se débrouiller. Les personnes qui font preuve de créativité arrivent à s’en sortir. Ils ont cité des Balubas récemment arrivés sur le marché du travail qui ont créé ou renforcé des métiers de chauffeurs de taxi-bus de marque Hiace ou autres.
Rombaut Kamwanga
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