Depuis le 20 avril 2018, les Congolais particulièrement les habitants de la capitale offrent généralement une moue dubitative face à la mesure de pro
Depuis le 20 avril 2018, les Congolais particulièrement les habitants de la capitale offrent généralement une moue dubitative face à la mesure de prohibition d’usage du plastique non biodégradable. Cette mesure a été clamée avec beaucoup d’emphase par le gouvernement actuel jusqu’à la campagne de médiatisation à outrance menée sur la chaîne nationale le dimanche 22 avril 2018. Le Gouvernement vise le grand public mais étrangement en utilisant le français dans les éditions de journaux radiotélévisés des heures de grande audience.
Engagement irréductible…
Des membres des ONG de lutte contre la salubrité ont accueilli avec joie cette annonce tout en restant vigilant quant aux mesures d’accompagnement. « C’est le fruit estiment-ils d’un lobby conjoint de leurs ONG et des partenaires internes et externes. Des jeunes urbanistes de l’Institut supérieur d’Architecture et Urbanisme ont par contre salué la mesure qui participent selon eux à l’embellissement des villes congolaises débarrassées enfin des amoncellements d’immondices composés en grande partie de sachets en plastique. Ils penchent plutôt pour un engagement irréductible après un long temps de moratoire.
… loi à effets oratoires
Des étudiants du nouveau Département de l’Environnement de la Faculté des sciences de l’Unikin, spécialistes en herbe de la gestion du milieu, avec toute leur fougue de la jeunesse n’y croient pas dans leurs débats. Forts de tout ce qu’ils ont étudiés comme errements du pays dans le laisser aller environnemental, ces étudiants environnementalistes plongés dans l’effervescence du campus de Kinshasa n’ont pas l’habitude de prendre pour argent comptant les annonces gouvernementales. Ils pensent plutôt à un effet oratoire ou plutôt à des mesures cosmétiques en prévision des élections en fin d’année donnant l’impression de travailler pour le bien public.
Rombaut Kamwanga
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