A Bruxelles, des leaders de l’opposition exigent des élections conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre

A l’issue d’une réunion d’une heure et demie à Bruxelles le mercredi 12 septembre 2018, cinq dirigeants de l’opposition congolaise, Jean-Pierre Bemb

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Des Leaders de l'opposition à Bruxelles

Des Leaders de l’opposition à Bruxelles

A l’issue d’une réunion d’une heure et demie à Bruxelles le mercredi 12 septembre 2018, cinq dirigeants de l’opposition congolaise, Jean-Pierre Bemba , Felix Tshisekedi, Moise Katumbi , Vital Kamerhe), Adolphe Muzito  et Antipas Mbusa Nyamwisi ont présenté une déclaration commune à la presse.

Dans cette déclaration, ces leaders ont réaffirmé leur refus de cautionner toute parodie d’élections et demandent le respect du processus électoral, conformément à la loi électorale et à l’accord de la Saint-Sylvestre.

Vers l’unité de l’opposition congolaise ?

L’union fait la force, dit-on. Mais au sein de l’opposition congolaise, elle est difficile à trouver. Cette difficulté à s’asseoir tous autour d’une même table est l’un des nombreux signes de l’incapacité pour le moment à établir une stratégie commune. Cette réunion à Bruxelles est donc une nouvelle tentative.

Ces leaders de l’opposition ont cependant posé 9 préalables à la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI) et au gouvernement de la RDC, entre autres, le rejet  la machine à voter,  le nettoyage du fichier électoral, qui contiendrait, selon l’OIF, 10 millions d’électeurs sans empreintes, le retour des hommes politiques exilés et la participation effective des exclus au scrutin, ainsi que l’accompagnement du processus par la communauté internationale.

Faute de voir ces revendications satisfaites, l’opposition rendra le pouvoir « responsable du chaos et des conséquences qui en découleraient », stipule la déclaration

Signalons que plusieurs leaders de l’opposition n’ont pas été autorisés à participer à l’élection. C’est le cas de Jean-Pierre Bemba qui a été acquitté par la Cour pénale internationale et libéré après plusieurs années de prison. Sa candidature a été invalidée par la Cour constitutionnelle. Moïse Katumbi s’est vu empêcher à deux reprises dernièrement de rejoindre le territoire congolais.

Junior Kitambala

 

 

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