Le harcèlement à l’École, un phénomène qui touche chaque année une multitude d’élèves qui souffrent au quotidien de brimades, de moqueries, de mises à
Le harcèlement à l’École, un phénomène qui touche chaque année une multitude d’élèves qui souffrent au quotidien de brimades, de moqueries, de mises à l’écart voire de violences physiques. Cette journée de sensibilisation décrétée en 2015 reste d’actualité en son 4ème édition sous le thème central le cyber harcèlement.
Avec l’évolution de la technologie, les élèves ont de plus en plus tôt des smartphones portables, le thème de cette année veut mettre l’accent sur l’envoi de messages ou d’images à caractère sexuel aux écoliers à travers réseaux sociaux.
Bien que cela soit une initiative de la France, le harcèlement en milieux scolaires est un sujet d’actualité très courant à Kinshasa où les témoignages des certains écoliers, parents et enseignants par rapport à la journée l’ont confirmé.
« Certains envois, certaines postures des photos, des sites proposés régulièrement aux adolescents les poussent très vite au dérapage. Ces harcèlements viennent de leurs ainés, camarades de classe et parfois même des enseignants immatures. Il me semble indispensable d’interpeller l’ensemble de la société surtout le ministère de l’Enseignement en créant une journée nationale de mobilisation, pour dire Non à ce fléau. L’école est, par sa vocation, un milieu éducationnel et les autorités qui la dirigent devraient être de plus en plus rigoureux», a réagi Mme Solange Nsimba institutrice.
Sonia Mvula, une écolière de 6ème année primaire, se confie : « Mon enseignant me faisait des avances tous les jours, il m’envoit des images pornographique, mais j’avais peur de le dénoncer aux autorités scolaires. J’ai demandé à ma mère de me changer d’école »
Détecter les harcèlements, libérer la parole, permettre aux victimes de trouver l’aide nécessaire, font partie des buts de cette journée.
Prisca Materanya
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