C’était à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, prévue le 23 décembre en RDC que Joseph Kabila a fin
C’était à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, prévue le 23 décembre en RDC que Joseph Kabila a finalement décidé de mettre fin à ce suspense. Le verdict est tombé le mercredi 08 août 2018, Emmanuel Ramazani Shadari est le candidat choisi du Front Commun pour Congo (FCC), plate forme électorale de Joseph Kabila. Un choix qui n’a pas laissé sans mot plus d’un congolais qui se sont confié à la rédaction de Diacenco.com.
Shadari le dauphin de Joseph Kabila
Monsieur Henry M., analyste politique indépendant, estime que le candidat choisi par le chef de l’Etat est le moins indiqué de par sa notoriété et son intégrité. Tout en rappelant que le candidat désigné a déjà été interpelé par la communauté internationale. Son nom se retrouve sur la liste des personnalités sanctionnées par l’Union européenne le 29 mai 2017 : « Shadari ne mérite pas de représenter la RDC, il faisait partie des huit responsables que l’UE avait sanctionnés pour avoir contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme, » a-t-il précisé.
« Je félicite le président Joseph Kabila pour le respect de sa parole. Il a promis de respecter la constitution et il l’a fait. Bien que ce choix soit une grande surprise pour moi c’est une victoire de la démocratie, une victoire du peuple congolais qui a lutté jour et nuit. Une excellente manière de rendre hommage à ces victimes de marches et de manifestations pacifiques pour revendiquer le respect de l’Accord de la Saint- Silvestre. La balle est désormais dans le camp de la CENI à laquelle la population attends un travail crédible et impartial, » a déclaré monsieur Louis Marie Juriste.
Shadari est secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, principale formation politique de la coalition au pouvoir) ancien vice 1er ministre et ministre de l’intérieur, il fut le président du groupe parlementaire du PPRD à l’Assemblée nationale et ex gouverneur du Maniema.
Prisca Materanya
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