Pénurie de transport en commun dans la commune de Ngaliema Binza Ozone

Le jeudi 09 août, à Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema, la population se plaint de la difficulté de transport. Visiblement, il y a plus de motos

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Le jeudi 09 août, à Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema, la population se plaint de la difficulté de transport. Visiblement, il y a plus de motos qui vont à Magasin-Kintambo que des taxi-bus qui vont à Victoire ou au marché central.

Un client, dans un taxi-bus a déclaré qu’il a attrapé difficilement un moyen de transport. « Moi, je doute encore de la sécurité au pays alors, j’ai demandé à ma femme et mes enfants de ne pas aller loin, de s’arrêter dans le quartier et de ne pas faire de longues distances qui exigent de prendre un moyen de transport en commun ».

Par contre, un chauffeur d’un autre taxi-bus a déclaré que les chauffeurs travaillent normalement,  car aujourd’hui contrairement à hier, il n’y a rien à craindre . Il n’y a pas difficulté  de taxis mais plutôt de clients. Un de ses clients a indiqué que depuis l’ancienne époque, la journée de jeudi a toujours été appelée « Jeudi Choc » elle a toujours été timide.

C’est un autre problème qui attend les usages de transport en commun au niveau de Magasin-Kintambo. Le transport est facile, la population circule mais il y a eu un changement des arrêts de taxi-bus. Cela a créé du désordre, selon des chauffeurs qui font le trajet de Magasin vers le boulevard du 30 juin, Gombe et Zando (marché central) .

Désormais, les taxis allant vers Brikin-Pompage qui stationnaient au niveau du jet d’eau  sont renvoyés vers la station Cobil  et les taxis de Gombe, Boulevard du 30 juin et Marché central qui stationnaient au niveau de la station Total sont renvoyés tantôt vers l’Ambassade du Gabon , tantôt nulle part, selon les chauffeurs.

« Nous ne comprenons pas ce que les policiers veulent enfin, ils nous déguerpissent de la station, nous disent d’aller vers l’ambassade, mais arrivés à l’ambassade,  ils nous disent de monter vers Orange, finalement où devons-nous stationner pour embarquer les clients ? », s’interrogent-ils.

Il appelle cette opération « Déménagement du désordre ».  Un policier  explique qu’il leur a été ainsi ordonné pour mettre de l’ordre sur toute la route car les taxis créent beaucoup d’embouteillages devant les deux stations (Total et Cobil), et empêchent même à ceux qui veulent payer du carburant de le faire. Selon un passager, l’initiative de dégager les stationnements le long de la route est bonne mais ils n’ont pas prévu un autre arrêt pour ceux qui vont vers la ville et cela entraine un autre désordre. Les chauffeurs ainsi que la population espèrent que la situation s’arrangerait le plus vite que possible.

Maryanne KAPUTO,stagiaire Ifad.

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