Uvira : Deux journalistes détenus depuis 6 mois, et accusés de « coopérer » avec un groupe armé

Journaliste en danger (JED), depuis le 4 décembre 2017 , exprime ses vives inquiétudes sur le sort de deux journalistes arrêtés et détenus, sans jugem

Des professionnels des médias outillés sur la Résolution 1325
Le Directeur Afrique de Radio Vatican, Père Bodjoko, s.j a visité la (CECOS/CENCO)
Nord-Kivu/Bunagana : Plusieurs journalistes bloqués dans les installations de leur radio après l’attaque des rebelles craignent pour leur sécurité.

Journaliste en danger (JED), depuis le 4 décembre 2017 , exprime ses vives inquiétudes sur le sort de deux journalistes arrêtés et détenus, sans jugement, depuis 6 mois à Uvira, ville située à environ 130 Km de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Est de la RD Congo).

 

journaliste et militaire face à face

journaliste et militaire face à face

Selon plusieurs informations concordantes reçues par JED et confirmées par la société civile locale, Fidel Nsikundi et Heri Makyambi, journalistes-reporters de la Radio Communautaire de Libunda, station émettant dans le territoire de Mwanga, dans la province du Sud-Kivu, ont été arrêtés, le 29 juillet 2017, à Bibogobogo, un village du territoire de Fizi, par des éléments de la police nationale congolaise. Ils ont été conduits dans la cité de Kabara où ils ont été placés en garde à vue pendant quelques jours avant d’être conduits dans un cachot de la police à Minembwe-centre. Après plus de six jours de détention, ils ont été transférés finalement à la prison centrale d’Uvira où ils sont détenus dans des conditions sanitaires très précaires.

Les deux journalistes ont été appréhendés pendant qu’ils réalisaient une série de reportages avec la population civile, au lendemain des affrontements qui ont opposé des éléments des Forces Armées de la RD Congo (FARDC) au groupe armé dénommé « Maï Maï Yakutumba ». Ils sont accusés d’être « des informateurs de ce groupe armé ».

Mais selon nos sources, le magistrat de l’auditorat militaire, instructeur du dossier, qui s’est déjà entretenu avec les deux journalistes n’a trouvé aucune infraction militaire commise par les journalistes. C’est alors qu’il a décidé de transférer le dossier des journalistes à parquet d’Uvira.

Journaliste en danger (JED) dénonce cette longue détention de ces deux journalistes accompagnés des sévices corporels. A défaut de leur accorder une liberté provisoire, JED demande que cette affaire soit rapidement fixée devant un Tribunal pour qu’ils aient les moyens de se défendre.

Communiqué signé par JED le 4 Décembre 2017

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