Les chauffeurs de la société des transports en commun, Transport du Congo (Transco), réclament deux mois pour les uns et trois pour les autres de leur
Les chauffeurs de la société des transports en commun, Transport du Congo (Transco), réclament deux mois pour les uns et trois pour les autres de leurs salaires auprès des responsables de leur service. Cette revendication se manifeste par une grève qu’ils ont commencée hier, lundi 28 janvier 2019. A cet effet, ils sont tous réunis devant la direction générale de Transco, située à la 18 ème rue Limete au quartier industriel.
Quelques employés de Transco refusent catégoriquement de reprendre sans avoir été préalablement rémunérés. Ils demandent à la compagnie de résoudre d’abord leurs situations dans le plus tôt possible parce que leur refus de travailler ne pénalise non seulement les déplacements de la population, mais aussi les élèves qui sont abonnés au service de transport scolaire et les abonnés des services spéciaux de transport.
Ce matin, les parents étaient furieusement fâchés contre Transco pour avoir planté hier leurs enfants aux arrêts de bus sans pour autant les prévenir sur la grève organisée par ses employés. Selon ces parents, quelques uns de leurs enfants n’ont pas assisté aux cours suite à la grève de chauffeurs.
Cependant, les parents exigent au Transport du Congo de prendre ses dispositions et de résoudre les problèmes de ses employés car leurs enfants ne peuvent pas être les victimes de leurs arriérés des salaires. Ils ne disposent pas d’autres moyens pour leurs déplacements. Les parents déclarent que les dépenses sont comptabilisées et cela sera un impact pour eux compte tenu de la distance entre l’école et la maison.
De l’autre côté, la population congolaise souffre pour ses déplacements. La grève des agents de Transco qui effectue des longs trajets moyennant une petite somme dérange leurs calculs financiers journaliers. En outre, l’absence de cette société de transport en commun a rendu pénible le transport dans la ville de Kinshasa.
La rencontre entre le Gouvernement, le patronat et le syndicat de Transco hier n’a servi à rien, car les agents persistent dans leur mouvement de grève.
Dada BABALA (stagiaire)
COMMENTS