RDC : Bientôt un gouvernement éléphantesque de 65 membres

En conclusion des négociations entre les plateformes politiques du président Félix Tshisekedi et de l’ancien président Joseph Kabila, le 1er vice-prés

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En conclusion des négociations entre les plateformes politiques du président Félix Tshisekedi et de l’ancien président Joseph Kabila, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund du CACH et le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya, ont animé conjointement une  conférence de presse, le lundi 29 juillet 2019, au cours de laquelle, ils ont annoncé l’effectivité de leur coalition par la mise en place d’un accord de gouvernement.

Joseph Kabila, autorité morale du FCC et Félix Tshisekedi, autorité morale du CACH

Au cours de cette rencontre avec la presse dont le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nommé le 20 mai dernier, était présent, Jean-Marc Kabund a précisé que le gouvernement sera composé de 65 membres dont 48 ministres et 17 vice-ministres. Selon la répartition, 23 sont pour le CACH et 42 pour le FCC. Il a par ailleurs ajouté que la coalition annonce des réformes institutionnelles et des politiques visant à mener à l’amélioration des conditions de vie de la population.

De son côté, Néhémie Mwilanya a expliqué que cet accord de gouvernement prévoit des principes devant guider le premier ministre à former son gouvernement à nommer par le président de la République. Il a annoncé aussi la mise en place d’un Comité de suivi paritaire pour veiller au respect des dispositions prises par les négociateurs.

Pour éclairer l’opinion, l’un des négociateurs, Jean-Baudouin Mayo, cadre du Cap pour le changement (CACH), a précisé que le Comité de suivi n’est pas une institution publique.

Sylvestre Ilunga, nommé premier ministre depuis mai dernier

« Contrairement à ce qui se raconte, le Comité de suivi paritaire qui veillera au respect des dispositions prises par les négociateurs du FCC et du CACH, avant la formation du gouvernement Ilunga, est une structure politique relevant des regroupements politiques. Ce n’est pas une institution de l’État », affirme-t-il avant d’ajouter : « Ce Comité existe déjà. Il est composé des membres du FCC et du CACH. Ce sont eux qui ont présenté le rapport le lundi 29 juillet 2019 très tard la nuit à la télévision publique. »

La mission du Comité de suivi

Jean-Baudouin Mayo, cadre de l’UNC

Selon Jean-Baudouin Mayo, cette structure a pour mission de suivre l’évolution de l’accord FCC-CACH, prévenir toutes les divergences, les aplanir et faire en sorte que la Coalition fonctionne normalement pour le bien du peuple congolais. Il précise par ailleurs qu’il n’y a pas de 3ème force. « Si le FCC vous intègre, automatiquement vous devenez membre du Comité. Si le CACH vous intègre aussi, vous devenez membre de la coalition », souligne-t-il.

Mayo pousse Modeste Bahati Lukwebo qui refuse d’aller dans l’Opposition de se faire adhérer dans l’un des regroupements politiques. « Par principe, FCC et CACH sont les composantes qui sont connues, il faut y adhérer, sinon, vous serez un électron libre », tranche Jean-Baudouin Mayo qui ne veut pas que le regroupement AFDC-A soit considéré comme une 3ème force au sein de la Majorité parlementaire en vue de former le gouvernement Ilunga.

Gel Boumbe

 

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