La Journée internationale contre le travail des enfants plaide pour qu’ils fassent travailler seulement leur imagination

Le monde célèbre chaque 12 juin la journée internationale contre le travail des enfants. La journée est placée sous le thème ” la seule chose qu’un en

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Le monde célèbre chaque 12 juin la journée internationale contre le travail des enfants. La journée est placée sous le thème ” la seule chose qu’un enfant devrait faire travailler c’est son imagination… un seul enfant qui travaille c’est déjà trop “.

enfant cireur de chaussures

   Enfant cireur de chaussures ambulant

La célébration de cette journée est une occasion appropriée pour renouveler l’engagement des États aux différents niveaux pour éradiquer le travail de cette frange de la société. Ainsi, Un enfant ne doit faire travailler que son imagination

En effet, il y a plusieurs facteurs qui poussent les enfants à travailler notamment la pauvreté, les crises humanitaires liées à une catastrophe naturelle ou un conflit, l’accès difficile à la scolarité et le système éducatif défaillant, etc.

En RDC, précisément à Kinshasa, à cause de la pauvreté, certains enfants travaillent sous forme d’aide pour épauler et soutenir leurs parents en difficulté. Ces enfants sont obligés de travailler pour subvenir aux besoins de toute la famille en vendant de l’eau dans la rue, des cacahuètes, des fruits,  etc. avec tout les risques possibles.

Certains enfants  arrivent à aller à l’école mais d’autres non, même ceux qui vont à l’école, ils ne peuvent pas suivre une scolarité normale. D’après Fifi, 16 ans, vendeuse ambulante de fruit, avant elle combinait la vente des ses fruits et l’école mais c’était si dure qu’elle a abandonné l’école pour soutenir la famille. « Mais avec ce que nous gagnons mon petit et ma petite sœur vont à l’école », dit-elle. Ces enfants scolarisés sont privés de leur liberté de choisir leur avenir.

Selon un parent, monsieur Kamwanga, les enfants sont exposés à de multiples formes de violences, physiques, sexuelles, verbales ;  ils subissent maltraitances,  agression voire exploitation sexuelle, etc. ils sont vulnérables. Les filles victimes courent des risques d’attraper des grossesses précoces et de contraction de maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/Sida. « Nous demanderons à l’Etat et aux ONG qui s’occupent de la protection des enfants de sensibiliser et informer les familles sur les conséquences néfastes du travail pour leurs enfants. Les enfants eux-mêmes sont sensibilisés sur leurs droits.  Que ces ONG mènent des actions de plaidoyer afin d’influencer les politiques et législations nationales en lien avec le travail des enfants », demande-t-il.

Selon l’Organisation Internationale du Travail, OIT, 152 millions d’enfants travaillent dans le monde. Plus de la moitié d’entre eux seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de stupéfiants, travail dans les mines…).

D’après des recherches, 72 millions d’enfants sur les 152 millions  d’entre eux sont exploités et contraints de travailler dans des conditions extrêmement difficiles. Ces formes d’exploitation atteignent la santé à la fois psychologique et physique des enfants. Elles les empêchent de suivre une scolarité normale et les maintiennent dans la précarité.

Pétronelle Lusamba

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