A l’issue de son congrès extraordinaire tenu du jeudi 07 au vendredi 08 juin au centre catholique Nganda dans la commune de Kintambo sur le thème « MC
A l’issue de son congrès extraordinaire tenu du jeudi 07 au vendredi 08 juin au centre catholique Nganda dans la commune de Kintambo sur le thème « MCR mobilisé pour la conquête du pouvoir au Congo », l’autorité morale du Mouvement Congolais pour la Renaissance (M.C.R.), Pierre LumbiOkongo, a fait une déclaration responsable, appelant ses troupes de se mettre en ordre de bataille.
Très déterminé à conquérir le pouvoir par les urnes, le vice-président d’ « Ensemble pour le changement » a, par son mot de clôture, activé les congressistes de s’approprier le processus électoral du 23 décembre 2018. Mais pas de n’importe quelles élections : des élections crédibles, transparentes, libres et sans la machines à voter, sans la candidature de Joseph Kabila, mais avec la candidature de Moïse Katumbi.
« Pour ceux qui doutent de la force du MCR, qu’ils se ressaisissent, votre parti est la troisième force du pays et après les élections du 23 décembre 2018, votre parti est capable d’occuper la première position. Ça, je vous rassure », a introduit l’autorité morale du MCR.
Avec une voix rassurante, Pierre Lumbi Okongo a fait jaillir de la salle l’espoir à une victoire déjà obtenue :« Ce congrès de trois jours est le deuxième organisé dans cette même salle. Cette fois, vous l’avez organisé par vos propres moyens. On a enregistré zéro absence. Contre vents et marrées, toutes les provinces étaient présentes. C’est ça un parti politique. Nous devons vous dire la vérité, votre engagement est manifesté par votre présence en ce lieu et, vous avez mis à côté la peur qui a déjà changé du camp pour céder à la détermination d’un peuple libérateur.
Vous êtes venus avec un billet aller-simple et comme vous avez l’audace de la foi, vous allez rentrer sans aucun problème. Nous ne sommes pas ceux qui prennent de gens en otages, ils prennent même les cadres en otage. L’audace de la foi paie et elle paie toujours bien. Personnellement, je n’ai pas aussi la foi solide que vous mais, quand on a la foi, tout se décante sans aucune autre force.
Vous venez de montrer que ce parti n’est pas pour la distribution des postes et vous avez dit non aux nombreuses sollicitations et résisté aux intimidations de tout bord.
On a tenté à plusieurs d’entre vous, mais ils n’ont pas cédé. La meilleure des choses est que chacun a ses qualités irréprochables. Apalata, Nzangi, Kibala, Ezadri et tous les autres, chacun a un atout majeur et excelle par ses qualités exceptionnelles. Bolengetenge, un homme extraordinaire et calme que je considère comme le vrai chef de notre parti. C’est le capitaine sur lequel les conditions physiques et tactiques du parti sont règlementées contre vents et marées. L’honorable Molisho, l’homme des dates, nous amène dans la bonne direction.
Le 23 décembre 2018, qu’ils veulent ou pas, nous irons aux élections sans la machine à voter et sans la candidature de Kabila, mais avec la candidature de Moïse Katumbi. Soyez rassurés qu’avant le 23 décembre 2018, Moïse Katumbi sera là, tous les prisonniers politiques seront libérés de la prison. La machine à voter ne concerne que Kabila et sa famille politique.
Un heureux évènement nous a trouvés en congrès, la libération d’un fils du pays de la CPI afin qu’il nous rejoigne dans ce combat de libération.
Au sein de l’ « Ensemble », nous sommes bien représentés avec trois coordonnateurs dont les honorables Ezadri pour l’Ituri, Kibala pour le Sud-Kivu et Bolengetenge pour la Tshopo et le Bas-Uélé. Nous avons un secrétaire national adjoint en charge du processus électoral, en la personne de l’honorable Didier Molisho et un vice-président qui est Pierre Lumbi. Avec ces représentants, le MCR occupe une bonne position.
Pour terminer, j’ai le regret de dire que les femmes sont moins représentées, alors que nous sommes là pour elles et pour les démunis que nous devons soutenir. Depuis des siècles, les femmes sont toujours l’objet de discrimination et, nous devons éviter ça. L’orientation étant à court et long termes, bien que, ce n’est pas demain que les femmes vont sortir de ce carcan de discrimination, on peut aussi procéder à une discrimination positive, qui doit être une interpellation quantitative. »
Gel Boumbe
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