On n’a jamais vu un pouvoir en place avoir peur d’un opposant comme le cas avec Moïse Katumbi, dont la Majorité présidentielle congolaise craint plus
On n’a jamais vu un pouvoir en place avoir peur d’un opposant comme le cas avec Moïse Katumbi, dont la Majorité présidentielle congolaise craint plus qu’une souris devant un chat. Si les fidèles dans le monde n’auraient peur de Dieu comme on a peur de Moïse Katumbi aux élections en RD Congo, les péchés allaient tous disparaitre sur la terre. Alors qu’il est en exil depuis juin 2016, Kinshasa ne cesse de trembler devant Moïse Katumbi. Spoliation d’un immeuble à Lubumbashi, recrutement présumé des mercenaires étrangers, nationalité italienne ou alors passeport falsifié, les ennuis judiciaires se sont accumulés sur cet opposant, ex-gouverneur du grand Katanga. Ses proches ne cessent le dire.
Toutes ses accusations portées sur lui deviennent un moyen pour l’empêcher de rentrer au pays participer aux élections prévues le 23 décembre prochain auxquelles il est candidat à la présidentielle. Après plusieurs reports, le président de la plateforme « Ensemble pour le changement », l’opposant Katumbi vient de décider de rentrer au pays entre fin juillet et début août 2018. Il a annoncé, le lundi 25 juin, son retour pour le dépôt de sa candidature. Quelles que soient les contraintes judiciaires accumulées contre lui, Katumbi préfère mourir devant les siens.
« Je ferai campagne au pays car c’est mon droit et mon devoir, ne craignez rien! Entre le 24/07 et le 08/08 je serai à Kinshasa pour m’enrôler. Pour les élections, des préalables doivent être respectés : pas de machine à voter, décrispation politique car Kabila n’a pas à choisir ses candidats », a déclaré Katumbi sur le réseau social Twitter.
C’est en échangeant lundi avec ses 444 000 followers de son compte Twitter que l’ancien Gouverneur du Katanga a fait cette déclaration annonçant son retour au pays qui a été plusieurs fois reporté.
Gel Boumbe
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