Du 1er février 2017 au 1er février 2018, Etienne Tshisekedi vient de totaliser un an depuis qu’il a quitté la terre des hommes. Mais, son corps se tro
Du 1er février 2017 au 1er février 2018, Etienne Tshisekedi vient de totaliser un an depuis qu’il a quitté la terre des hommes. Mais, son corps se trouve encore parmi nous dans un funérarium en Belgique, en attendant sa levée et son rapatriement à Kinshasa où il va se reposer pour l’éternité. Pendant ce temps, la famille accuse le pouvoir de retarder le rapatriement de la dépouille mortelle du sphinx de Limete et, à son tour, le pouvoir rejette la responsabilité du retard de l’organisation des obsèques sur la famille.
Le différend entre le gouvernement et la famille biologique soutenue par sa famille politique constitue un frein au rapatriement du corps du leader historique de l’opposition congolaise, appelé à se reposer au pays de ses ancêtres, la RDC, sa terre natale. Les congolais attendent encore de lui réserver des obsèques dignes de son rang, celui du père de la démocratie en RDC. 
Dans certains milieux de la capitale congolaise, on ne cesse de spéculer : « le corps d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba attend le départ de Joseph Kabila pour être enterré avec honneur ». Toujours à Kinshasa, les politiciens se demandent : « Pourquoi Kabila doit-il s’opposer à un cadavre ? ». Pour Jean Marc Kabund, secretaire general de l’Udps, « on ne peut pas contraindre le corps d’Etienne Tshisekedi à l’exil ». Et sur cette lancée, Delly Sessanga lance : « Le président Kabila continue à considérer le cadavre d’Etienne Tshisekedi comme son opposant. Allez-y comprendre quelque chose ! ».
Gel Boumbe
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