Machine à voter, fichier électoral : L’Opposition aboie, la CENI avance

Le processus électoral poursuit son bonhomme de chemin. Le calendrier électoral également. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) cont

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Le processus électoral poursuit son bonhomme de chemin. Le calendrier électoral également. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) continue à avancer avec, dans sa caravane, un fichier électoral contenant des milliers d’électeurs sans empreintes digitales, une machine à voter non signalée dans la loi électorale.

Ce qui est étonnant, malgré un refus général des Congolais, surtout des partis politiques de l’opposition et de la communauté internationale, un appel de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour certifier cette machine, la CENI, avec son président Corneille Nangaa et son adjoint, Norbert Basengezi, reste sourde. L’essentiel pour la CENI, peu importe la qualité des élections, c’est d’organiser les scrutins prévus en décembre prochain.

Se limitant à des déclarations et aux communiqués de presse, l’Opposition, n’ayant, à voir de près, aucun tour dans ses manches,  reste à la traine de la CENI.

L’Opposition doit agir, pour faire comprendre à la CENI et au gouvernement, qu’elle refuse catégoriquement l’usage de la machine à voter lors des prochains scrutins. Il en est de même pour le fichier électoral. Elle doit tout faire pour que la CENI procède au nettoyage de ce fichier.

Les ténors de l’opposition, comme la population, savent, qu’avec Nangaa et Basengezi, l’élection est jouée d’avance, car nul ne peut s’expliquer pourquoi la centrale électorale persiste et signe avec sa machine à voter et son fichier électoral ramant à contre courant de la majorité des parties prenantes.

L’opposition est appelée à faire des propositions pour que la machine à voter disparaisse. En Gambie, par exemple, lors de l’élection présidentielle organisée en décembre 2016 et qui a vu la défaite de l’ex-président Yahya Jammeh, il n’y avait ni machine à voter ni bulletin de vote. La CENI gambienne avait recouru à des billes qu’il fallait déposer dans des bidons. (Cliquer ici pour lire un article sur ces billes).

Ce n’est qu’un exemple. L’opposition est invitée à faire un peu plus, en sa qualité de partie prenante à ces élections, pour savoir sur quel pied danser en décembre prochain.

La Rédaction  

 

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