L’insalubrité et la dégradation de routes font bon ménage à Kinshasa

On n’en parlera jamais assez de l’insalubrité à Kinshasa. Dans la capitale de la RDC, l’accroissement de l’insalubrité et la dégradation de routes  on

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On n’en parlera jamais assez de l’insalubrité à Kinshasa. Dans la capitale de la RDC, l’accroissement de l’insalubrité et la dégradation de routes  ont pris des proportions inquiétantes pour un assainissement sain et agréable. Face à cette situation la population est entrain de développer une certaine insensibilité.

Avec la saison pluvieuse, les habitants de plusieurs quartiers de Kinshasa ne savent où mettre le pied après la pluie…   La faute est incombée  au gouvernement central mais aussi à la population elle-même. La ville de Kinshasa est devenue en soi une poubelle, on trouve les poubelles presque partout.

Les caniveaux bouchés, les eaux de pluie n’y passent plus… justement parce que, faute de poubelles, la population jette les ordures soit dans la rue, soit dans les caniveaux. Ce qui fait que les eaux des pluies stagnent sur les avenues et bloquent le passage aux piétons et rendent difficile même les passages des véhicules.

Quelques quartiers à Lingwala ont initié des travaux collectifs afin de déboucher certains caniveaux. Car ils se sont rendu compte qu’à chaque pluie, les débordements de ces caniveaux causent des inondations qui, ailleurs, endeuillent des familles entières. Mais beaucoup reste encore à faire…

Des communes et quartiers qui, jadis, étaient les plus enviés, sont devenus aujourd’hui  des lits des rivières et lacs artificiels, ils ont des immondices dans les rues… Gombe, Bandal, Lemba, Kasa-vubu, Lingwala, etc. aujourd’hui ne sont que l’ombre d’elles-mêmes

En plein centre-ville sur l’avenue Kasa-vubu, près de son croisement avec l’avenue du Commerce, le tronçon n’est plus praticable, c’est un lac artificiel qui dégage des odeurs nauséabondes. « Nous sommes obligés de nous boucher le nez, car ces odeurs sont insupportables », se plaint un passant.

« Nous ne pouvons pas comprendre que cet endroit reste ainsi depuis plus d’une année, alors que c’est une route principale et elle est à quelques mètres seulement de l’hôtel de ville de Kinshasa », regrette un vendeur à proximité du jardin zoologique.

Sur l’avenue Saïo dans la commune de Kasa-vubu, non seulement la route est dans un état  délabrement très avancé mais aussi au niveau de l’ancien cimetière les gens ne respirent plus… les véhicules qui passent par là sont obligés de remonter les glaces à cause des odeurs que répande le dépotoir public qui met beaucoup de temps avant d’être évacué. « Normalement, il faut que l’hôtel de ville prenne ses responsabilités en vidant deux ou trois fois par semaine les dépotoirs afin d’éviter ces odeurs qui rendent malade la population et les habitants des environs »,  suggère un vendeur des pièces de rechange en face du cimetière de Kasa-vubu.

Pétronelle Lusamba

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