Les statistiques à la rescousse pour résoudre l’équation de la machine à voter.

LETTRE OUVERTE AUX CONGOLAIS : Comment tester rationnellement la « MACHINE A VOTER » ? L'Agence DIA diffuse ce jour une proposition du Docteur ingénie

Comme la CENCO, le CLC invite la CENI de n’utiliser la machine à voter que pour l’identification des candidats
Après la réception de 1.000 machines à voter le mardi 12 juin, 102.000 autres attendues à Kinshasa d’ici septembre
La Société civile formule des recommandations à la CENI afin de faciliter la tenue d’élections apaisées le 23 décembre prochain

LETTRE OUVERTE AUX CONGOLAIS :
Comment tester rationnellement la « MACHINE A VOTER » ?

L’Agence DIA diffuse ce jour une proposition du Docteur ingénieur informaticien Nyembwe sur des tests à réaliser afin de vérifier la fiabilité de la machine à voter de la Ceni. La piste n’est pas tard à explorer par des experts Congolais. Les tests se font en un jour;

 » Par Dr J.P.M. NYEMBWE.

 

Statistiques au secours

Statistiques au secours

Depuis la fin légale le 17 décembre 2016 du mandat présidentiel du locataire actuel du Palais de la Nation, les Congolais s’inquiètent – à juste titre – de la machine à voter (notée M.à.V dans la suite) préconisée sans concertation préalable par la « Commission Electorale Nationale Indépendante » (ou CENI en sigle). Cette M.à.V cristallise donc toutes les inquiétudes et suspicions de fraude à telle enseigne que d’aucuns la qualifie de « Machine à tricher »…

Faut-il pour autant la rejeter et récuser manu militari les partisans de son utilisation ? Ou existe-t-il une méthode pour valider sa fiabilité et apaiser les esprits dans l’optique d’élections libres, transparentes et satisfaisantes ?

Nous proposons ci-après un protocole de test pour garantir la fiabilité ou non de ladite M.à.V si décriée par l’Opposition politique congolaise – fidèle en cela à son juridisme viscéral – par un rejet à priori mais sans un véritable soubassement technique.

statistiques math

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Pour tester la M.à.V nous avons à notre disposition au moins deux approches : soit des tests statiques, soit des tests dynamiques.

Le prototype de test statique est fondé sur la construction du graphe de contrôle du programme chargé de l’exploitation du fait « élection ». Il faut pour l’établir, disposer du code source dudit programme. Cette approche statique est utile mais peu encline à exhiber les biais intentionnels si les branches du graphe forment un treillis dense (problématique de la complexité des liaisons inter-modules ou inter-classes et de la métrique appropriée). Il faut dans ce cas recourir au ‘model checking’ à l’aide d’outils idoines.

La seconde approche est l’approche dynamique qui consiste à exécuter le programme sur des postes types grâce à des jeux d’essai. Nous sommes ici dans l’optique des bêta-tests (et non dans celle des test unitaires ou d’intégrations).

S’agissant des élections en RDC, on pourra ainsi recourir à une alternative :
– soit on dispose d’au moins 30 postes (ce sont les M.à.V ) sur lesquels on exécutera le programme « élection » ad-hocen ayant au préalable généré30 tirages aléatoires du nombre de votants pour chacun des 21 présidentiables.

Chaque tirage de 21 nombres aléatoires représente un jeu (ou set) dont la somme des nombres ne peut excéder le nombre total de votants.

Le total du nombre de votants ne pourra pas excéder 40 millions, nombre officiel des votants fourni par la CENI !

Si l’écart des résultats d’exécution des machines prises 2 à 2 est inférieur à 3%, alors le programme « élection » pourra être déclaré fiable car sans biais statistique notable et l’on pourra recourir sans crainte de tricherie aux M.à.V pour les élections du 23 décembre prochain.

– soit à l’aide d’un générateur idoine, on fournit un set de 21 nombres générés aléatoirement. Ces nombres sont ensuite introduits dans 2000 postes (choisis au hasard dans des lots différents, inspiré de la méthode des quotas)et l’on mouline le programme « élection ». A la fin de l’exécution, l’on pourra comparer le résultat fourni par chaque machine.
Si l’écart de voix pour chacun des 21 candidats est inférieur à 3% par rapport au set initial, les machines (et donc le programme) seront réputées fiables. A rejeter sinon.

Voilà, ceci constitue un protocole de tests statistiquement bien fondés.
Pour éviter tout biais intentionnel, il est indispensable de noter que la condition sine qua non préalable est de disposer d’un fichier d’électeurs expurgé des ‘enrôlés sans empreinte digitale’.

Ce protocole permettra alors de valider ou d’invalider l’usage des M.à.V sur la base de critères statistiques et techniques objectifs.

Vu l’urgence, toute tergiversation – (de quelque bord que ce soit) – confinerait à une coupable trahison du peuple : l’échec aux tests ainsi définis sera rédhibitoire pour l’utilisation des Machines à Voter (M.à.V).

Désormais que la logistique et le contrôle suivent !!!
A défaut – selon le mot de l’Opposant Historique feu ‘Tshitshi’ – « chaque Congolais doit se prendre en charge ! »…

Face au Monde, face à l’Histoire…debout Congolais !
Patriotiquement vôtre,
Dr NYEMBWE »

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