Les membres de la FEC délibèrent en faveur des intérêts de l’ensemble du tissu économique

La FEC a tenu à l'occasion du départ des miniers à rappeler publiquement à tous ses membres au début du mois de mars 2018, que la fonction d’un syndic

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La FEC a tenu à l’occasion du départ des miniers à rappeler publiquement à tous ses membres au début du mois de mars 2018, que la fonction d’un syndicat patronal national, et à plus forte raison le premier d’entre eux, n’est pas d’être une simple chambre d’enregistrement et de promotion de leurs demandes, quelles qu’elles soient.

Entrée FEC

Entrée FEC

Pour cela, explique la FEC, il existe des agences de communication et de relations publiques, mais ce n’est en aucun cas le rôle de l’Assemblée délibérante de la FEC et de ses instances exécutives. Celles-ci représentent et délibèrent en faveur des intérêts de l’ensemble du tissu économique de la République Démocratique du Congo, conformément à l’objet social de la FEC qui vise notamment dans l’article 3.1 de ses statuts, à: « Promouvoir les intérêts des entreprises de différents secteurs d’activités économique, sociale et scientifique, en harmonie avec le bien commun ».

Regrets de la FEC et contestations des accusations des miniers

Auparavant constate la FEC, « depuis l’adoption, par le Parlement de la République du projet de Loi portant révision du code minier, la Fédération des Entreprises du Congo a fait l’objet de vives critiques de la part de certains de ses membres, parmi les plus grandes entreprises minières du pays ». Celles-ci, dans un courrier adressé au Chef de l’Etat en date du 8 février 2018, ont affirmé que la FEC n’avait pas suffisamment joué son rôle de promotion de leurs intérêts durant la période de révision du Code Minier.

La FEC regrette dans un communiqué de presse du début mars 2018 arrivé à ce jours à Dia qu’une telle accusation soit formulée par ses propres membres alors que l’ensemble des actions qu’elle a engagées en leur faveur depuis le début du processus de révision, mais également avant, prouve clairement l’inverse. Si la FEC reconnait à ces entreprises le droit de démissionner de la Fédération conformément à ses dispositions statutaires, elle conteste en revanche fortement les raisons évoquées pour justifier leur décision, qui ne semble dans les faits, provoquée que par leur dépit de n’avoir pas été suffisamment suivis dans leurs propositions par le Parlement.

Rombaut Kamwanga

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