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« Nous nous retrouverons le lundi 26 juillet 2021 pour recevoir les derniers dossiers qui sont encore entre les mains des confessions religieuses et le mardi 27 juillet 2021 nous allons commencer à éliminer les candidatures en tenant compte des critères établis », a déclaré l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO et Porte-parole de la plateforme des confessions religieuses, en répondant aux questions de la presse, le vendredi 23 juillet 2021. C’était après la lecture d’un communiqué de ladite plateforme en rapport avec la désignation des candidats à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
C’est seulement quand le secrétariat technique aura réceptionné toutes les candidatures des confessions religieuses que l’opinion saura le nombre des candidatures réceptionnées par la plateforme, a signalé le porte-parole de la plateforme.
Le vendredi 23 juillet 2021, les confessions religieuses étaient réunies en Assemblée plénière pour évaluer les enjeux pertinents liés au processus électoral de 2023 et, lever une option consensuelle dans la désignation des candidats à la CENI, informe le communiqué lu par l’Abbé Donatien Nshole.
Il a ensuite rappelé que « le présent processus électoral est soumis à l’exigence d’être crédible, transparent, inclusif et apaisé. D’où la nécessité de s’en tenir aux réformes électorales objectives et à la désignation des animateurs de la CENI en toutes responsabilité ».
Le communiqué de la plateforme se poursuit en ces termes : « Au moment où nous nous engageons à procéder à la désignation de nos candidats à la CENI, permettez-nous de dénoncer des pressions, des intimidations et des menaces de toute sorte dont sont victimes certains membres de la Plateforme, pour nous empêcher à faire librement notre travail ».
Pour la plateforme, cette façon de faire est un manque de respect envers les Chefs des confessions religieuses et un abus du pouvoir. Par conséquent, ils ont mis en garde toutes ces personnalités déjà identifiées si jamais un malheur arrivait à l’un d’eux dans ce contexte. Ils ont ensuite réaffirmé leur détermination à ne pas céder à toute tentative de perturbation du présent processus électoral qui, doit obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023.
A propos des critères la plateforme est assez claire à ce sujet : « A la lumière des critères fixés par la Loi sur la CENI, l’idéal pour nous sera basé sur la personne ayant un leadership éthique et consensuel avéré, une maîtrise de la gouvernance électorale, des compétences managériales, une loyauté sans faille au respect de la constitution et des lois de la République et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes », a déclaré le porte-parole de la plateforme.
Le communiqué est signé Mgr Marcel Utembi Tapa, Archevêque de Kisangani et Président de la CENCO, Révérend André Gédéon Bokundoa-Bo-Likabe, Président national de l’ECC, le Révérend père Claude Mbayi, de l’Eglise orthodoxe au Congo, le Révérend Covey Mududu Ndompaulu, de l’Eglise kimbanguiste, Cheik Abdallah Mangala Luaba, Président et représentant légal de la Communauté islamique en RDC, le Révérend Simon Nzinga Maluka, de l’Union des Eglises indépendantes du Congo, et Colonel Daniel Moukoko, Chef du territoire de l’Armée du Salut.
Contrairement à l’information selon laquelle la CENCO et l’ECC se seraient retirées du processus de désignation du président de la CENI, le communiqué rendu public le vendredi 23 juillet 2021 en a donné un démenti formel.
JR Bompolonga
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