Le pape à la présidence de la Fédération luthérienne mondiale : La prière est comme le carburant de notre voyage vers la pleine unité.

Le pape François a reçu en audience, le jeudi 7 décembre 2017, au Vatican, les membres de la Présidence de la Fédération luthérienne mondiale. Le pape

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Le pape François a reçu en audience, le jeudi 7 décembre 2017, au Vatican, les membres de la Présidence de la Fédération luthérienne mondiale. Le pape a commencé par saluer cordialement les délégués de la Fédération luthérienne mondiale et féliciter la récente nomination de l’archevêque Panti Filibus Musa en tant que président. Elu en mai dernier, le nouveau président de la Fédération luthérienne mondiale, l’archevêque Panti Filibus Musa, qui a conduit la délégation a été ému par le discours du pape qui a dit : « … nous ne pourrons jamais plus nous permettre d’être adversaires ou rivaux. Et si l’on ne peut changer le passé, l’avenir nous interpelle … »

Dans un discours réconciliant publié par Zenit, le révérend pontife François a démontré que : « C’est seulement en priant que nous pouvons nous garder les uns les autres. La prière purifie, fortifie, éclaire le chemin, fait aller de l’avant. La prière est comme le carburant de notre voyage vers la pleine unité. En effet, l’amour du Seigneur que nous puisons en priant, met en mouvement la charité qui nous rapproche : d’où notre patience à attendre, le motif de notre réconciliation, la force pour aller de l’avant ensemble ».

Retournant son regard dans les décennies passées, le pape François a été juste : « De là nous regardons aussi l’histoire passée et nous remercions Dieu parce que les divisions – même si elles ont été très douloureuses – qui nous ont vu distants et opposés pendant des siècles, ont convergé ces dernières années dans un chemin de communion, chemin œcuménique suscité par l’Esprit-Saint. Il nous a poussés à abandonner les anciens préjugés, comme ceux sur Martin Luther et sur la situation de l’Église catholique à cette période ».

Le pape François rappelle, en reprenant la lettre encyclique (Ut unum sint, 98), que l’unité réconciliée entre les chrétiens fait nécessairement partie de cette annonce : « Comment, en effet, annoncer l’Évangile de la réconciliation sans s’engager en même temps à œuvrer pour la réconciliation des chrétiens ? » En chemin, dit le pape, nous sommes poussés par les exemples de ceux qui ont souffert pour le nom de Jésus et qui sont déjà pleinement réconciliés dans la victoire pascale. Ils sont encore nombreux, de nos jours, ceux qui souffrent pour le témoignage de Jésus : leur héroïsme doux et pacifique est pour nous un appel urgent à une fraternité toujours plus réelle.

Gel Boumbe

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