Dans le souci de promouvoir les intérêts des entreprises des femmes de différents secteurs d’activités, l’association des femmes entrepreneures du Con
Dans le souci de promouvoir les intérêts des entreprises des femmes de différents secteurs d’activités, l’association des femmes entrepreneures du Congo (AFEECO), a organisé une conférence jeudi 7 novembre 2017 sur le thème : « Le progrès socioéconomique de la femme congolaise passe par l’élimination des violences et les reformes sur le code de la famille ».
Dans son mot de circonstance, Mme Betty Mulanga, présidente de l’AFEECO, a expliqué l’importance du thème choisi. Elle a indiqué que c’était dans le souci de créer et développer les activités de femmes en leur offrant des opportunités d’affaires et la connaissance de leurs droits sur ce qu’est le code de la famille.
Apres l’exposé de la présidente d’AFEECO, Me Pélagie Ebeka Mujangi, présidente nationale de l’Association des femmes juristes congolaises (AFEJUCO) et représentante de ESSOR, a commencé par présenter les programmes de ESSOR face aux problèmes de la RDC. Ces programmes offrent des actions de financement, de projets de lutter contre la corruption, l’intégration du genre pour permettre de petites et moyennes entreprises d’évoluer dans un environnement sain pour lutter contre la pauvreté.
Me Pélagie Ebeka Mujangi a insisté sur la reforme du Code de la famille car l’entrepreneuriat féminin dans l’économie de la RDC pose de nombreuses difficultés notamment des délais pour les actes civils en se basant à l’article 116 et 370 du code la famille qui dit que « la loi donne 90 jours pour la déclaration de naissance et l’enregistrement du mariage coutumier ».
L’article 148 et 390 alinéa 7 prévoit d’enregistrer les enfants dans le livret de ménage même s’ils sont des enfants hors mariage pour hériter les biens des parents.
La loi donne l’obligation d’émanciper juridiquement l’enfant mineur mature (intelligent) d’assumer certaines responsabilités comme celle de liquidateur du bien mais en donnant les raisons valables.
Enfin, elle a abordé la question de l’autorisation maritale à l’article 448 du code de la famille. Auparavant, la femme devait travailler avec la demande de l’autorisation de son mari mais à ces jours, le code considère le consentement des époux c’est-à-dire mari et femme de se mettre ensemble au travail pour préparer leur futur.
Pétronelle Lusamba et
Laurianne Lolo Mpotambwa (Stagiaire)
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