Mme Marchal, porte parole de la Monusco a révélé ce 4 juillet 2018 qu'un projet de réduction de la violence communautaire de 4 324 dollars américain
Mme Marchal, porte parole de la Monusco a révélé ce 4 juillet 2018 qu’un projet de réduction de la violence communautaire de 4 324 dollars américains, appelé « Mon village natal », a été financé par la Monusco à travers sa section DDRRR (Démobilisation, Désarmement, Rapatriement, Réinsertion et Réinstallation).
L’objectif a été de promouvoir la cohabitation pacifique et la réduction de la violence communautaire dans la commune de Katoka dans la ville de Kananga au Kasaï Central. Le phénomène « Kamuina Nsapu » avec son cortège de violence parti de la périphérie de Kananga a causé beaucoup de tort aux relations de voisinage dans la banlieue de ce chef kieu.
« L’objectif du projet, a déclaré l’officielle onusienne a été de sensibiliser et mobiliser les organisations associatives et les institutions du quartier de Katoka pour vivre ensemble en paix. Le projet a été mis en œuvre avec succès du 22 au 28 juin 2018 par une ONG locale connue sous le nom de « Mon village natal », avec une participation active de 105 personnes. Elle a relayé la satisfaction de M. Ilunga Mana Tshiawu, maire du district de Katoka pour l’activité de réduction de la violence communautaire organisée dans son district, qui a été très touché par les conflits nés du phénomène de Kamuina Nsapu.
Des femmes leaders sensibilisées aux objectifs de la Monusco
Toujours à Kananga, dans le cadre de ses activités de sensibilisation visant à promouvoir la connaissance du mandat de la Monusco, les spécificités de la résolution 2409 (2018) du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ouverture de l’espace politique et l’inclusion de toutes les parties de la population dans les processus politiques de la province ; la section des Affaires politiques de la MONUSCO a organisé un atelier avec les femmes leaders des associations féminines de Kananga regroupées en réseaux.
A cette occasion les femmes ont pris l’engagement de se lancer dans la vie politique de leur province selon leur représentante Régine Mbombo, coordonnatrice de la Ligue des femmes et filles instruites pour le développement, LIFID. 30 femmes leaders et 8 hommes ont pris part à cette activité.
Rombaut Kamwanga
COMMENTS