L’Association des jeunes œuvrant pour l’encadrement des « moineaux » sensibilise l’opinion à la prise en charge des enfants désœuvrés

A l’occasion de la Journée Internationale des enfants victimes innocentes d'agression, célébrée le 04 juin de chaque année, l’Association des jeunes œ

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A l’occasion de la Journée Internationale des enfants victimes innocentes d’agression, célébrée le 04 juin de chaque année, l’Association des jeunes œuvrant pour l’encadrement des enfants dits « moineaux » vivant sur le site de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) invite au dévouement de tous pour l’encadrement de ces enfants.

UNIKIN

Université de Kinshasa

Selon les membres de cette association, la plupart des enfants non scolarisés vivant dans les communes fortement peuplées environnant l’université de Kinshasa s’adonnent à la mendicité ou à des corvées auprès des étudiants habitant les homes universitaires pour gagner quelques sous en échange. Ce sont ces enfants désœuvrés et qui se font exploiter par des adultes (étudiants) que l’on a surnommé des moineaux.

« C’est vraiment dommage que les étudiants qui sont censés être instruits profitent de la faiblesse de ces enfants. La plupart sont soumis à des travaux ne correspondant pas à leurs âges et surtout très mal rémunérés. Selon d’       autres sources, certains enfants sont même frappés ou torturés lorsqu’ils revendiquent d’être payés un peu plus, » affirme Christian Ndungo,  cadre de l’association.

La situation précaire dans laquelle vivent ces enfants est la raison même de l’existence de cette association qui a alerté sur le danger que court la ville de Kinshasa en abandonnant ces enfants à leur propre sort.

« Beaucoup d’enfants demeurent victimes d’agression dans notre ville, pays et aussi à travers le monde. C’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies a choisi la date du 4 juin qui, depuis 1992, interpelle sur les violences que subissent des milliers d’enfants. Les jeunes pratiquant la mendicité dans nos rues sont exposés au risque d’être exploités de différentes façons par les adultes. Bien que les droits des enfants soient aujourd’hui des droits  » sacrés « , la pauvreté, le manque de scolarisation et les conflits demeurent un grand danger pour ce pays » ajoute Christian avant d’appeler à la générosité de chacun de nous.

« Nous devons tous lutter pour que ces enfants puissent vivre sans subir diverses agressions. Les institutions nationales et internationales ainsi que des Organisations Non Gouvernementales (ONG), doivent mener des actions de prise en charge et d’encadrement de ces enfants. Mais aussi chacun, à son niveau, peut décider de parrainer, d’effectuer des dons, de faire du bénévolat. Ce le cas de notre association où les membres se cotisent pour scolariser quelques moineaux bien qu’il reste encore beaucoup à faire », témoigne l’activiste tout en soulevant que la scolarisation et/ou formation est l’une des solutions primordiales pour ces enfants.

Selon l’ONU, le but de cette Journée est de reconnaître les souffrances endurées par les enfants du monde entier, victimes de violences physiques, mentales et émotionnelles. Cette Journée est également l’occasion de souligner l’engagement des Nations Unies à protéger les droits des enfants.

Prisca Materanya

 

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