La phase préparatoire du projet de promotion de la gestion efficace du parc national de la Salonga a été lancée à Kinshasa

La salle de conférence Saint Pierre-Claver à Gombe, a accueilli pour deux jours, du mardi 23 au mercredi 24 avril dernier, un atelier de lancement de

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La salle de conférence Saint Pierre-Claver à Gombe, a accueilli pour deux jours, du mardi 23 au mercredi 24 avril dernier, un atelier de lancement de la phase préparatoire du projet : « Promouvoir la gestion efficace du Parc national de la Salonga par la création de forêts communautaires et l’amélioration du bien-être des communautés locales ».

La divesité du Parc national de la Salonga

Pour cette phase préparatoire du projet, la RDC, sous les auspices du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, bénéficie de l’appui du Fonds pour l’Environnement Mondial. Sa mise en œuvre est matérialisée par l’appui technique et financier de l’ONG internationale Rainforest Alliance et l’ONG nationale Action d’Aide Sanitaire et de Développement aux plus démunis (AASD), sous l’encadrement du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Le but de ce projet est de protéger la biodiversité du Parc national de la Salonga (PNS) en augmentant l’efficacité de gestion et de conservation du parc. Son objectif spécifique est basé sur la planification communautaire à l’échelle du paysage et la gestion durable des chaines de valeur, afin de renforcer les objectifs de conservation de la biodiversité dans le corridor de Monkoto et dans le Parc national de la Salonga.

Le Secrétaire général qui a pris la parole au nom du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, empêché, a souhaité la bienvenue aux experts du Programme des Nations Unies pour l’Environnement représentés par Adamou Bouari et de Rainforest Alliance venus respectivement d’Abidjan et de Yaoundé, à la délégation du territoire de Monkoto conduite par son Administrateur, Jean Elias Ngwasetebi, et aux experts de Kinshasa.

Parc National de la Salonga et son corridor de Monkoto

« Comme vous le savez, généralement l’atelier de lancement d’un projet constitue une opportunité pour présenter à toutes les parties prenantes notamment, le contexte qui a prévalu à son élaboration, les problèmes auxquels il compte s’attaquer, les activités qui y seront entreprises, les produits attendus ainsi que les moyens prévus pour attendre lesdits produits », a dit le secrétaire général à l’EDD.

« Ses objectifs sont l’augmentation des recettes générées par les aires protégées, la délimitation des aires protégées ainsi que l’augmentation des emplois issus de la mise en œuvre des plans d’aménagement des aires protégées », a-t-il ajouté.

Madame Nadège Nzoyem a brillamment présenté le projet en soutenant que le Parc national de la Salonga est d’une importance écologique, il est le plus grand parc de forêt tropicale d’Afrique et la deuxième plus grande zone de forêt protégée du monde et, il est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984.

Selon Mme Nadège, la baisse drastique de la population faunique depuis environ deux décennie, la chasse et la pêche non durables pour la subsistance et commerce de la viande de brousse, le braconnage d’éléphants pour le commerce de l’ivoire, la perte de l’habitat de la faune liée à la déforestation à des fins agricoles, l’exploitation illégale du bois et d’autres industries extractives sont les principales causes qui ont poussé le gouvernement congolais à l’initier ce projet.

Objectif spécifique du projet

La planification communautaire à l’échelle du paysage et la gestion durable des chaines de valeur multiples appuient et renfoncent les objectifs de conservation de la biodiversité dans le corridor de Monkoto et dans le parc de la Salonga. La mise en œuvre du projet prendra 5 ans et les bénéficiaires prioritaires sont les populations vivant dans le corridor du parc ainsi que les peuples riverains ayant des effets du Parc.

Des braconniers à la recherche d’ivoires

Le projet compte deux composantes, dont la première est de poser les bases de la Gestion communautaires des ressources naturelles(GCRN) avec comme résultat attendu : la création des forets communautaires et l’éducation environnementale dans le souci de garder nos forêts et protéger nos espèces menacées.

La deuxième composante est pour développer des moyens de subsistances durables qui réduisent les pressions sur la faune et la forêt dans le corridor de Monkoto et dans le parc national de la Salonga avec comme résultats : augmentation des revenus issus des cultures vivrières, PFNL et d’autres AGR ainsi que le renforcement des capacités des structures locales.

Quelques recommandations

Les contributions des acteurs opérationnels comme WWF, ICCN, WSC et celles des autres experts, sans oublier celles de la délégation de Monkoto issues de la restitution des 3 groupes de travail ont recommandé ce qui suit :
Le projet doit prendre en compte les avis et considérations des communautés lors de sa phase préparatoire par les deux consultants sur terrain et dans sa phase de la mise en œuvre ; toutes les parties pérennantes doivent être impliquées dans toutes les phases prévues dans le projet ; les activités prévues dans ce projet doivent être réellement exécutées au bénéfice des communautés; la création des forets communautaires ne doit pas être une extension du Parc ; les programmes, les activités et les intervenants présents dans le paysage doivent être identifiés afin de créer une bonne synergie et éviter le chevauchement ; les femmes et les peuples autochtones doivent être impliqués dans toutes les phases du projet.

Gel Boumbe

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