La Journée mondiale de la maladie mentale célébrée le samedi au Centre Telema sur l’hygiène mentale des jeunes

Le Centre de santé mentale Telema de Kinshasa a célébré ladite Journée le samedi 13 octobre 2018 en lieu et place du mardi 10 octobre 2018. La sœur Es

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Le Centre de santé mentale Telema de Kinshasa a célébré ladite Journée le samedi 13 octobre 2018 en lieu et place du mardi 10 octobre 2018. La sœur Espérance Nsona de la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus, directrice du centre Telema de Matete a expliqué ce choix dans la volonté de provoquer des échanges entre praticiens et familles de malades en explorant le thème local « Hygiène et santé mentale des enfants et des adolescents » tiré du thème général de l’OMS « Journée et santé mental dans un monde en mutation » pour 2018.

Des praticiens, des malades et des familles de patients  face à face

Trois orateurs, deux médecins et un psychologue ont éclairé l’ assistance venue nombreuse au Centre Telema à Matete. Les docteurs Benagindu et Mwey ainsi que le psychologue Josué Ozoa ont apporté chacun sa part de contribution à la compréhension de la maladie mentale. Le premier orateur a ntamment insisté sur l’importance de la famille comme structure irremplaçable pour façonner l’enfant. Dans ce noyau l’enfant reçoit affection de la maman et respect des normes du papa. Le docteur Benagindu a déploré le fait que les papas sont en difficulté d’exercer leurs fonctions face aux difficultés actuelles. « La Paternité est en difficulté » a-t-il affirmé.

Le dr Mwey a présenté quelques cas emblématiques qui gênent le développement harmonieux de l’enfant et de l’adolescent comme l’enfant unique, des parents violents, la promiscuité. Il a décrit quelques conséquences néfastes pour la famille et la société que sont l’alcoolisme, l’accros aux drogues, la reproduction de la violence ou pire les tendances au suicide. Enfin le psychologue Ozoa a décrit quelques troubles de comportement en citant les « Kuluns », les « Ujanas ». Il a fouillé dans les familles pour chercher les causes entre autres les conflits entre parents, la vulnérabilité des parents des familles monoparentales et absence de modèles. Les trois orateurs ont lancé un appel aux parents de créer un bon milieu de vie pour l’épanouissement des enfants et d’aller vite en consultation auprès des structures hospitalières appropriées quand surviennent des problèmes d’adaptation.

Des problèmes de famille jusqu’à la sorcellerie

Dans la phase des échanges de nombreuses questions ont fait allusion aux problèmes de famille et aussi à l’épineuse question de la sorcellerie. En réponse à cette préoccupation, les praticiens n’ont pas cherché à nier une telle réalité dans la société kinoise tout en recommandant fortement à confier ce genre de difficulté aux prêtres et autres pasteurs des Eglises locales et de consulter les médecins pour des cas avérés de psychoses, épilepsies et autres névroses.

De l’importance du Centre Telema

Dans des échanges en aparté avec la presse, la sœur Espérance Ndona qui est aussi infirmière en santé mentale, a révélé que le Centre Telema qu’elle dirige comprend des médecins psychothérapeutes encadrés par le professeur docteur Mampunza. Telema reçoit en consultation journalière entre 150 et 200 patients souffrant de divers maux principalement de psychose, maladie qu’ils ignorent, de névrose, maladie dont ils sont conscients et de l’épilepsie maladie spectaculaire dont les manifestations déroutent plus d’un. La fréquence élevée de malades montrent combien le problème est aigu à Kinshasa.

Rombaut Kamwanga

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